Nous vous offrons une grille horaire des émissions qui abordent divers enjeux sur les ondes radios communautaires de CKIA (88,3 FM), CKRL (89,1 FM) et CHYZ (94,3 FM). Nous souhaitons donner plus de visibilité aux émissions radiophoniques indépendantes ayant un caractère engagé ou même progressiste.
Rivière-Des-Roches: Forêt y voir
Cet événement est passé. Il s'agit d'une année antérieure.
Date:
jeudi 4 mars 2010 - 09:30
« Conférence de presse familiale - Mobilisation citoyenne »
Depuis plusieurs semaines, la Ville de Québec veut agrandir son périmètre d’urbanisation à même sa ceinture verte. Le Groupe Forêt y voir a découvert des rives déboisées le long de la rivière-des-Roches, milieu d’intérêt répertorié par la Ville de Québec. Les citoyennes et les citoyens sont inquiets. Dans les dernières semaines, la Ville a signifié sa volonté d’agrandir son périmètre d’urbanisation. Forêt y voir a tenté de connaître les intentions de la Ville en matière de développement dans cette zone agro-forestière, située entre l’usine de traitements des eaux de Charlesbourg et la Rivière-des-Roches.
Ce jeudi 4 mars, Forêt y voir tentera d’éclaircir la question. Forêt y voir organise une conférence de presse près de la rivière-des-Roches. Venez marcher en famille, venez découvrir ce site exceptionnel. Les enfants pourront jouer !
M. Labeaume désire faire de Québec une ville attractive centrée sur la protection du bassin versant de la rivière-Saint-Charles. Amenez ballons, traîneaux pour glisser… pour une relâche en famille dans un milieu exceptionnel…Inviter parents et amis !!
Rendez-vous chez Martine : 4861, rue des Pervenches G1G 1R8 à 9h30.
Compte tenu qu’il n’y a pas de stationnement à proximité de l’usine de traitement des eaux, un service de navette sera offert à partir de chez Martine ou prévoir environ 45 min. de marche.
Ensemble nous pouvons faire la différence !
Pour information : 418-628-7636
:: Aussi - Le Collectif La ville que nous voulons, en appui aux comités citoyens de défense des boisés urbains, partage ce message d'information publique à diffuser.
Régions:
Activités en continu
Émissions de radio alternatives à Québec (mai 2020)
PING! Formation EN LIGNE gratuite à Internet
Nouveau : les ateliers-formations sont désormais en ligne ! Elles sont donc disponibles à distance.
L'annonce | Info: Alizé Taquoi
alize.taquoi communautique.quebec / 514-660-4600
La CDEC de Québec est fière d'être associée à Communautique pour offrir des formations gratuites pour contribuer à l'amélioration des compétences numériques (Internet) des personnes en situation de pauvreté et des personnes âgées.
- Il y a six modules, que vous pouvez suivre dans n'importe lequel ordre.
- Fonctionnement d'un ordinateur
- Recherche sur le Internet et souces fiables
- Utilisation du courriel
- Effectuer des transactions en ligne et protéger son identité
- Médias sociaux
- Utiliser les services en ligne, dont les services gouvernementaux.
Ateliers grands publics - Métiers d’art pour tous/toutes à Québec
Située au cœur du dynamique quartier Saint-Roch, la Maison des métiers d'art de Québec offre des ateliers grand public animés par des artisans-créateurs professionnels, dans un contexte de formation favorisant une pédagogie individualisée. Les locaux de la MMAQ sont vastes et dotés d'équipements spécialisés.
Plus de 30 ateliers, dont céramique, sculpture, textile, dessin, etc. !
- Les ateliers durent entre 6 et 30 heures et le coût varie entre 98 et 265 $, que vous pouvez payer en deux versements. Toutes les inscriptions se font en ligne (ne pas confondre avec paiement) dans l'article de l'atelier sur le site de la MMAQ.
Savoir.tv - Tant de choses à découvrir gratuitement
Un grand nombre de vidéos de qualité, sur divers sujets sont à votre disposition gratuitement sur le site savoir.tv. Les sujets sont variés : divers enjeux démocratiques, environnement, histoire, l'inclusion des personnes différentes, santé, sciences en tout genre, solidarité et coopération internationales, etc.
Le Savoir.TV est un organisme sans but lucratif dédiée à la diffusion et à la vulgarisation des connaissances et de témoigner de l'effervescence des milieux de création du savoir.
Recommandé par le CESIQ.
Ateliers et services gratuits dans Vanier et Duberger (45ans+)
À tous les mois, pour les personnes de 45 ans et plus, il y a plusieurs ateliers/rencontres sur divers thèmes organisés par la Fraternité de Vanier, ainsi que des services utiles dont notamment des repas chauds à domicile (! 5.5 $) et un transport pour vos rendez-vous médicaux (il faut contribuer au coût de l'essence seulement) !
Exemples de thèmes des rencontres : les Neurones grises à la Bibliothèque Duberger, la cuisine, les émotions et le rire, etc.
Site ou appelez 418-683-2400 / fraternitedevanier videotron.ca
SPOT : clinique itinérante
SPOT est une clinique à l'intention des personnes marginalisées et de celles en situation de vulnérabilité sociosanitaire, non rejointes par l'offre de soins et services. Il y a aussi un point de services au YWCA Québec dédié à la santé des femmes (incluant trans et queer) depuis 2019. En plus d'offrir des soins et services adaptés, permettra de former, dans un contexte de collaboration interdisciplinaire, une relève professionnelle sensibilisée aux enjeux sociaux et aux besoins de santé de cette clientèle.
Elle est le fruit d'une grande collaboration des intervenant-es de terrain, universitaires, étudiant-es et des services de santé de la Capitale.
www.cliniquespot.org ou 418-803-3398
Comité CPU3S : un lieu d'entraide et de partage des expériences qui organise des sorties pour tous/toutes. Contact - Simon Vermette : pairaidant cliniquespot.org
Comité SPOT UL (université Laval) : voir leurs activités sur Facebook
Conseil de quartier ou comité citoyen !
Expositions ...
Pour les expositions et les activités artistiques,
nous recommandons l'agenda offert par la Ville de Québec
et le média Quoi faire à Quebec
Voir aussi notre section Médias alternatifs.
Mises à jour
carl lachance (non vérifié)
lun 26 juil. 2010 - 06:31
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t es un mechant farceur...je
t es un mechant farceur...je t annonce que je vais couper 50 cordes de bois sur mon lot et le tout sans permis comme dans le passé.le fait d etre proprietaire te donne pas juste le droit de payer de taxe,t as aussi le droit d amenager ton terrain a ta guise en respectant les reglements municipale.
p.s.un petit cour de francais entre deux manif te ferais du bien!!
Webmestre
lun 26 juil. 2010 - 22:23
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Re: t es un mechant farceur
Juste un mot sur le fait d'être propriétaire d'une terre ou d'un terrain
( mon commentaire ici n'a rien à voir en soi avec un cas précis )
Comme vous le dites si bien Carl Lachance, il y a des règles à suivre même si on est propriétaire. En plus des règlements municipaux, si la terre est zonée agricole ou forestière, là il y a des règlements nationaux du Québec à respecter (des permis avant de couper).
Le principe est que personne n’a 100% du pouvoir sur les zones agraires et forestières, car elles sont des ressources naturelles considérées en partie sous la responsabilité du peuple québécois. Mais oui, comme vous le dites, sur certaines terres, vous avez le droit de couper sans permis.
En gros, les gens sont inquièts du sort des forêts dans le monde et pour la biodiversité qui est en chute libre (c'est un fait). Et souvent les gens sont aussi inquièts quand on coupe des bouts de forêts dans la Ville de Québec, parce qu'on ne sait pas combien de forêts urbaines seront sauvegardées dans les années à venir. Ce n'est pas fou de s'en inquiéter —ils/elles n'ont peut-être pas raison dans tous les cas, mais c'est normal que les citoyen-nes aimeraient être rassurés sur ces enjeux.
P.-S. M. Lachance, rien n'indique que la personne à qui vous répondez a participé à une manifestation récemment. Puis, je ne vois pas pourquoi il est nécessaire d'insulter les gens qui participent à la démocratie (sur ce média-citoyen en plus :P).
- Michaël Lessard
Alexandra (non vérifié)
ven 09 avril 2010 - 18:09
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Des faits
Bonjour,
Je suis l'auteure du premier commentaire et je tiens à appuyer mon argumentation entre autres par une étude effectuée par le Ministère canadien des Ressources humaines et développement des compétences [ -fra.jsp?iid=43#M_3">lien]. Selon cette étude, le taux d'inoccupation des logements locatifs à Québec est le plus bas du pays. Avec seulement 0.6 % de logements inoccupés, Québec est en pénurie de logements. Si on tient compte du fait que la ville est en plein boom économique comparativement aux autres villes canadiennes (taux de chômage le plus bas de la province et un des plus bas du Canada) , le problème est urgent. La construction de maisons neuves permet à de jeunes familles de libérer un logement locatif. Il est vrai que certains secteurs de la ville mériteraient d'être mieux utilisés, mais étant plus centraux et la pénurie de logements étant trop forte (loi de l'offre et de la demande), les logements qui s'y construisent sont encore trop dispendieux pour les jeunes familles. C'est donc pour ces raisons que le domaine de la Rivière-des-Roches (près du RTC) est un bon compromis entre développement et environnement.
Anonyme (non vérifié)
lun 26 avril 2010 - 01:51
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Bonjour encore une
Bonjour encore une affirmation qui n'est pas la realité Avec le viellissement de plus en plus de maison seront ou sont deja en vente Il y a des choix de societe a faire l'environnement c'est global les promoteurs les arbres ils s'en fout en general et l protection des milieux sensibles aussi Le parking di'Iga Charlesbourg recouvre plusieurs centaines de pieds de la riviere des roches et le milieu ou il ya eu des reservoirs d'essences d'un ancien garage Il ya avait un superbe Orme centenaire qu'IGA a fait couper Le domaine proposé doit etre revisé On ne peut dire d'un coté an os enfants et petits enfants de planter des arbres et d'un autre coté laisser nimporte qui couper impunément et sans permis des centaine svoire des milliers d'arbres et passer avec les machines dans les ruisseaux et rivieres C'est vrai en foret publique par le reglement sur les normes d'intervntions alors ca doit etr aussi vrai en foret privée sinon a quoi ca sert des schemas d'amenagement
Robert Lachance (non vérifié)
dim 14 mars 2010 - 17:05
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Aménagement à Rivière-des-Roches
À la séance du conseil de ville de Québec du 010310, Mme Martine Sanfaçon a posé une question sur l'aménagement à Rivière-des-Roches. Vous pouvez entendre sa question, la réponse de M. le maire et l'ajout à celle-ci de M. François Picard, vice-président à l'aménagement du territoire de la ville à ce lien.
www.radioego.com/ego/listen/4396
Webmestre
dim 14 mars 2010 - 20:40
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Ça donne pas le goût
Merci pour l'extrait.
On peut d'ailleurs voir plusieurs exemples d'intervention devant la Mairie à la télévision (sur le câble je crois).
À chaque fois, quand je constate que les gens doivent s'exprimer sous forme de question (passive) et s'en tenir à environ une minute, je me dis que je ne veux pas participer à ces audiences où le risque de s'humilier est trop élevé. De toute évidence, ce n'est pas le bon endroit pour un-e citoyen-ne pour se faire entendre, à moins de vouloir vraiment simplement s'exprimer en une question brève.
Tel qu'il me l'a été suggéré par des comités de citoyen-nes, il vaut mieux parler au Conseil d'arrondissement et dans son Conseil de quartier, et évidemment avec les divers groupes sociaux.
Mme Sanfaçon a parlé à ces instances; je ne parle pas d'elle ici. Je parle vraiment du fait que, alors que je suis une personne engagée d'expérience, je refuse d'aller m'humilier devant ce Conseil de ville. Si je veux m'impliquer au niveau municipal, je vais aller là où on peut s'exprimer et se comprendre calmement.
Merci.
Anonyme (non vérifié)
dim 14 mars 2010 - 23:49
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Protection - partielle - de la forêt, un compromis
Je suis d'accord avec le premier intervenant sur ce forum à l'effet que le projet de la rivière des roches a le mérite de veiller à un sain équilibre entre le désir de développer des terrains et la préservation des forêts urbaines et voici pourquoi.
Bien sûr, dans un monde parfait, on préserverait tous les arbres du monde parce que chaque arbre purifie l'air que vous et moi respire. En même temps, la ville a besoin de revenus de taxes foncières pour payer les services qu'elle offre à ses citoyens. Augmenter le nombre de propriétés est une avenue aussi efficace que de hausser le taux de taxatation, sauf que dans le 2e cas, ça touche tout le monde alors que dans le 1er cas, on ajoute des nouveaux contributeurs.
Dans le cas du projet du Domaine de la Rivière des Roches, le compromis, concrètement, a été de demander au promoteur "d'obliger" les acquéreurs de terrain à préserver une bande de terrain de 10m sur chaque lot (10m sur un terrain qui compte 40m de profondeur environ), bande préservée où aucune coupe de peut être faite sur quoi que ce soit qui dépasse quelques pouces. À mon humble connaissance, il s'agit d'un des seuls développements à imposer cette contrainte - mais comme elle est connue et divulguée aux acheteurs futurs, c'est une démarche honnête et transparente. Vous ne verrez pas ce genre de limite dans le quartier actuel qui borde le futur projet, les propriétaires ont beau jeu de faire ce qu'ils veulent sur leur lot, comme ce fût le cas sur à peu près tout le territoire de la ville de Québec, sauf qu'on a imposé quand même une limite sur l'abbatage des arbres situés sur les terrains privés - ça reste qu'on protège des arbres un à un, pas un bande forestière complète.
Pour un terrain typique, c'est donc 25% du terrain qui est acheté et payé, mais qui ne sert pas du point de vue du propriétaire, au sens "utilisation typique" genre piscine ou autre. Et ca demeure un usage oxygénant (au sens de l'argument qui veut que les arbres sont utiles pour ressourcer l'air ambiant). Mais par contre, cette espace boisé demeure privé, le "public" ne pourra pas circuler librement dans l'espace boisé préservé sur le terrain d'un individu donné. Remarquez que de l'espace boisé public pour se promener, il en reste encore... et le projet prévoit justement un parc aménagé au bout de ce qui sera la rue transversale à l'extrémité du boul. Loiret (les rues n'ont pas encore de nom présentement).
De plus, une bande le long de la rivière est préservée pour y développer - éventuellement - un sentier. Aucune construction, aucun lot n'est vendu assez près de la rivière pour en priver l'accès à l'ensemble des citoyens. Et comme le projet sera relié à l'aqueduc municipal, il n'y a pas d'enjeu sur l'accès à l'eau de la rivière ou la contamination possible de fosses septiques, comme ce fut le cas dans des projets en milieu plus rural.
Ca me semble être tout à fait un compromis. Quelle est la position des opposants au projet? Ce que je comprend ici, c'est qu'il ne faudrait pas toucher à la forêt. Point. Il n'y a pas de compromis dans cette position. Ayons au moins le mérite de l'avouer.
Aux deux arguments soulevés par M. Lessard - ce n'est pas une attaque personnelle en aucun cas, c'est juste une réponse à vos arguments, les réponses me paraissent simples.
1er argument - "Rien jusqu'à maintenant nous indique que ces projets de développement servent réellement les gens"... c'est une généralisation exagérée. Ca sert bien quelqu'un, en fait ça va servir tous ceux qui se cherchent un endroit pour habiter et qui choisiront ce développement pour s'y installer. On parle donc de plusieurs centaines de propriétaires. Je suis allé marcher dans cette forêt à quelques reprises et je n'ai pas croisé autant d'utilisateurs actuels de cet espace. On ne parle quand même pas d'une forêt publique et aménagée comme tel, comme l'est par exemple le domaine Maizeret. C'est un vaste espace boisé où des sentiers ont été improvisés par les utilisateurs au fil du temps. Mais ne cherchez pas de banc de parc, de signalisation ou de quelconque aménagement ou service, ni même un stationnement pour les utilisateurs externes au voisinage, ça n'existe pas. Je ne crois pas qu'on prive beaucoup de gens d'un espace vital et hautement précieux. Je pense qu'on gonfle le mérite de cette forêt quand vient le temps de discuter de son développement pour servir les intérêts d'un petit groupe - ça c'est le vrai argument. À l'argument qui veut que rien ne prouve que le développement de la forêt sert les gens, je répond que rien ne prouve que le maintien actuel de la forêt sert réellement les gens. En fait, dans la balance des deux, je pense que le développement sert davantage de gens que le non-développement, mais ni l'un ni l'autre sert tout le monde.
Au fond, les personnes à qui ça ne sert pas sont ceux qui habitent le secteur et qui bénéficiaient jusqu'à ce jour d'une grande forêt sans qu'ils aient à acheter le terrain. C'est certain que pour eux, c'est une perte. Avoir des maisons derrière chez soi plutôt que des arbres, c'est moins intéressant. Mais souhaiter bloquer tout projet de développement pour préserver leur espace de villégiature, ça m'apparaît abusif, voire égoïste. Donc, oui ça va réellement servir des gens, la demande est là (sinon, pensez-vous que le promoteur aurait acheté les terrains?).
2e argument - "nous voulons voir des faits scientifiques (crédibles) sur les forêts urbaines de Québec qui pourraient démontrer qu'il y a nécessité d'urbaniser." En faisant le tour des différents constructeurs d'habitation de Québec, vous arriverez rapidement au constat qu'il y a une pénurie de terrains disponibles sur le territoire de la ville de Québec. Ce n'est pas "scientifique", mais c'est facile à vérifier et incontestable. Je l'ai fait. À moins que vous ayiez des endroits que vous suggérez d'urbaniser (dans les limites de la ville de Québe) qui seraient disponible et non boisés - vous aurez mieux réussi que bien des constructeurs. Le Mesnil, c'est complet, en passant, et c'était l'un des derniers développements qui auraient été valables. À ceci s'ajoute les dernières données de la chambre immobilière de Québec qui dénote une hausse de la valeur des maisons neuves de 6% en un an (c'est même plus pour les catégories "plex", genre duplex, etc.) parce qu'il y a rareté de maisons à vendre sur le marché, une tendence observable depuis quand même une longue période. S'ajoute également une hausse de la population de la ville (réf. dernières données du recensement) et un faible taux de chômage (4,1% en février 2010, en baisse de presque 1% depuis décembre 2009), signe que la population va continuer de croître. Et enfin, dernière donnée fondamentale et scientifique qui justifie en termes clairs que l'on doive développer les terrains disponibles, la ville de Québec voit son budget de dépenses de fonctionnement augmenter - comme toujours - pour pourvoir aux besoins de ses citoyens et l'ajout de nouvelles propriétés représente non seulement de l'argent neuf (par la taxe de mutation, ou taxe de bienvenue) mais représente à long terme une entrée récurrente de fonds par l'appréciation des propriétés situées sur son territoire. Autrement dit, la ville va encaisser davantage de revenus sans augmenter votre taux de taxation parce que la valeur globale de son parc immobilier va s'apprécier par l'ajout de propriétés de valeur - surtout si ces propriétés ont une bonne valeur, ce que les projets d'habitation à vocation plutôt sociale (comme les HLM par exemple) ne peuvent faire, bien qu'ils soient tout autant nécessaires. On ne peut réclamer davantage de logement social et refuser le développement de logement "non-social" en même temps, si tel est le discours.
Développer seulement en dehors de la ville n'est pas non plus une solution. Quand je regarde vers Montréal et qu'on constate les effets de l'éclatement des banlieues vs un exode du centre-ville (comme un beigne pour prendre une image facile), on constate rapidement le problème. La ville-centre perd des revenus fonciers alors que les banlieues s'enrichissent rapidement. Résultat, une guerre entre les deux pour le partage du financement des infrastructures centrales (réf. entre autres un conflit sur le partage des coûts du métro entre Longueil et Montréal) et une pression forte sur le transport (collectif ou individuel, les deux semblent poser problème puisqu'on dit qu'il manque de trains de banlieues et que ceux-ci sont rallongés sans jamais aller assez loin, apparement, sans compter l'engorgement quotidien des ponts et du tunnel).
En résumé, je supporte ce projet pleinement et les citoyen-nes ont tout intérêt à le supporter, pour le bien de la collectivité qui ne peut et ne devrait pas s'en passer.
Et j'apprécie que ce forum laisse l'occasion d'exprimer mon point de vue.
Michael Lessard - micles.biz...
jeu 18 mars 2010 - 00:45
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Re: Protection - partielle - de la forêt, un compromis
Un merci sincère à la personne qui a exprimée de manière éloquente et claire ses arguments sur ce cas précis.
Effectivement, ce n'est pas noir/blanc la question de la meilleure utilisation à faire de nos terrains et ressources naturelles pour le mieux-être et les besoins des gens. Ce sont des choix sociaux et politiques à faire. On sent que vous acceptez qu'il y ait un débat de société et c'est plaisant à voir.
Avant de continuer : je ne parle pas pour Forêt y voir ni sur un cas en particulier. Je représente des principes et des questionnements d'un réseau multisectoriel d'une quarantaine d'organismes sociaux, surtout de défense de droits et du Collectif La ville que nous voulons.
Il y a plusieurs terrains boisés et agraires visés actuellement.* C'est un problème récurrent qui porte le plus souvent sur la manière de faire, sur la manière d'écarter les questions et les positions des gens, vu qu'elles ne sont pas celles des intérêts financiers ou des calculs de la Mairie.
Certains commentaires, et un peu votre analyse, parlent de l'aspect privé des terrains. Pour nous, dans le collectif et le réseau que je représente, les forêts urbaines ne sont pas de simples terrains privés, elles sont aussi des ressources naturelles. De toute manière, le fait qu'il faut une permission et qu'il y ait des politiques et des règlements sur le dézonage prouve que le Québec a considéré que la démocratie devait avoir un mot à dire avant.
Nous nous posons des questions sur la manière de faire (sur la démocratie participative par exemple) et sur la protection de nos ressources naturelles. Il y a un conflit idéologique qu'il faut rendre plus explicite peut-être :
Pour le Collectif La ville que nous voulons, notre priorité est que les citoyen-nes soient au moins au courant (ils/elles décident alors de participer ou non au débat).
Il est très dommage que les citoyen-nes qui osent poser des questions et résister, pour obtenir des réponses ou affirmer leurs points de vue, soient dénigrés, avec parfois même des menaces judiciaires frivoles
(qui ne tiennent pas la route devant une cour, mais dont les frais sont exorbitants et visent à intimider).Dans le cas Rivière-Des-Roches, il est possible que le promoteur aura gain de cause au niveau de l'opinion majoritaire, ou peut-être pas, on verra. Dans tous les cas, au moins on pourra dire qu'il y a eu débat un peu démocratique et des compromis comme vous l'expliquez. Cette lutte a donc mené à des compromis (aménagements).
En résumé, quand nous disons que rien que nous avons vu ou entendu jusqu'à présent, dans les projets actuels*, ne nous démontre qu'ils servent le bien commun des gens, cela ne veut pas dire que ces projets sont nécessairement mauvais, cela veut dire littéralement qu'il faudrait...
Merci,
Michaël Lessard
* À Charlesbourg : Rivière-Des-Roches (le cas de Forêt y voir)
:: Cinq boisés urbains visés par le RAVQ 492 »»
* Val Bélair - env. 37 hectares dont un secteur situé sur le bassin versant de la prise d'eau de Québec. Au nord de l'intersection de la route de l'Aéroport et de l'avenue de la Montagne Est, au sud-ouest de la rue d'Édimbourg et au sud de la rue de l'Esplanade;
* Des Châtels - env. 3 hectares : au nord de l'intersection de la rue du Javelot et de la rue Julienne et au sud de l'avenue Industrielle;
* St-Émile - env. 25 hectares dont un secteur situé sur le bassin versant de la prise d'eau de Québec et un espace vert également considéré milieu naturel d'intérêt par la Ville. À l'est du boulevard de la Colline et à l'ouest de la rue Longchamps;
* St-Émile - env. 33 hectares : à l'ouest de la 175 dont un secteur considéré comme milieu naturel d'intérêt par la Ville. Au nord-ouest de la rue de la Faune et au nord-est de la rue de Vénus;
* Beauport - env. 119 hectares au nord de cet arrondissement. À l'est de la rue Sorbier, à l'ouest de la rue des Bolets et au nord des rues Philippe-Angers et du Villonet.
* La ferme SMA »»»
Yves Leclerc (non vérifié)
lun 22 mars 2010 - 18:25
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Rivière des Roches
Merci de prendre le temps de bien présenter les faits à la fois précis et généraux sur les développements de la ville. Cela apporte beaucoup de lumière et j'espère que les principaux intéressés, soit les opposants au projet prendront le temps de bien lire ces écrits.
Je suis un des futurs peut-être propriétaire des terrains du Domaine Rivière des Roches. Ma conjointe et moi sommes 2 jeunes professionnels partis du Lac-St-Jean pour s'établir a Québec. Nous habitons ici depuis 5 ans (études et travail) et avons toujours demeuré en apartement. Il y a deux ans, nous avons entammé des recherches pour trouver une maison ou un terain où nous voulions vivre les 30 prochaines années! Après 1 an de a chercher et un premier bébé, nous avons réalisé que le projet était beaucoup plus complexe que prévu. Heureusement, un ami nous a parlé du Développement du Domaine et nous sommes entrer en contact avec le promoteur dès le début du projet. Nous venions de trouver le milieu de vie de nos rêves!!!: un grand terrain (relativement aux autres terrains de Québec), à proximité de nos milieux de travail (Beauport et Ste-Foy), dans un secteur où la forêt est présente (dès le début du projet il était convenu de garder une partie boisée), à proximité de la réserve faunique des Laurentides (là, vous en avez de la forêt si vous en voulez) et facile d'accès pour aller voir nos familles au Lac-St-Jean. Bref, un milieu parfait pour une jeune famille qui s'installe a Québec et qui veut y rester longtemps!. Comme le projet était solide, nous avons décidé d'avoir un autre enfant avant d'entrer dans notre nouvelle maison (qui était prévu à l'origine le 1er juillet 2010). Ma conjointe accoucehra en août.
Mais voilà que les problèmes (issus à l'origine d'une erreur administrative de la ville soit dit en passant) se pointent. Par conséquent, nous sommes forcés de trouver un nouveau logement puisque notre 4 1/2 ne suffira plus à une famille de 4. Encore des heures de recherche, de casse-têtes et surout, d'argent perdu en loyer au lieu d'investissements sur une hypothèque... Ce qui est le plus dommage, c'est que nous ne sommes certainement pas les seuls à vivre ce cauchemar. Je pense aux autres jeunes familles qui se cehrchent un chez soi ou à ceux qui avaient vendu leur maison dans l'objectif de s'installer dans Rivière des Roches, mais qui voient leur vie se compliquer plus que vous ne l'imaginer.
J'écrit ce texte afin que les opposants comprennent la portée de leur contestation. Je sais qu'il s'agit de quelques individus qui, comme moi, ont leur petite histoire personnelle. Je comprends l'inquiétude des résidents et leur volonté de préserver la forêt, mais la réalité deumeure que des familles veulent vivre à Québec dans le même confort que ces personnes ont eu la chance d'avoir à leur époque. Vous avez pu jouir de votre résidence il y a plusieurs années, j'aimerais à tour avoir l'opportunité d'être heureux chez moi. Mon intervention ne changera certainement rien aux démarches des opposants, mais maintenant vous avez l'autre côté de la médaille.
Merci de me lire
Yves Lecelerc
Jérôme Grenier (non vérifié)
ven 26 mars 2010 - 09:58
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Dans la même situation...
Bonjour,
Nous sommes dans la même situation, une jeune famille avec enfant en bas âge. Nous souhaitions trouver un grand terrain boisé, prêt de la forêt, mais aussi prêt de la ville, des transports en commun, désservi par les services de la ville et idéalement loin des pylônes électriques. Après plusieurs mois de recherche (car ces critères sont presque impossibles à tous rencontrer dans la région) nous avons enfin trouvé! Et près de là où ma conjointe et moi avons grandi! Nous étions très agréablement surpris car la très grande majorité des autres développements près de la ville commencent par tout raser pour ensuite quadriller de rues. Nous cherchions un coin tranquile, là où norte famille s'établirait pour 15-20 ans et où le milieu naturel serait protégé.
Je crois que c'est le cas de ce développement. Cela fait environ 3 ans que la ville travaille avec le promoteur pour en faire un développement qui possède ces qualités. Entre autres, les propriétaires de terrains peuvent décider de quels arbres ils veulent garder, une bande boisée de 10m est obligatoire sur chaque terrain, des parcs sont aménagés, la rivière est protégée et un sentier y est prévu.
Je crois aussi que la forêt doit être adéquatement protégée, que les politiques de la ville doivent être transparentes au sujet des projets de développement et que les citoyens doivent pouvoir y participer démocratiquement. C'est pourquoi je crois que les opposants à ce projet ont le droit de se faire entendre. Toutefois, je crois que ce développement est un compromis raisonable, permettant à plusieurs dizaines de familles de bénéficier eux aussi d'un tel milieu.
Initialement, nous avons été prudents. Nous avons vendu notre (petite) maison actuelle avec prise de possession le 1er août 2010. Le projet devait être approuvé à l'automne passé et donc nous étions à l'abri des retards potentiels. Aujourd'hui, avec les retards importants, il est certain que notre nouvelle maison ne sera pas prête en temps. Nous devrons donc nous louer une maison et déménager 2 fois, avec les dépenses qui s'y rattachent. Je sais que plusieurs autres familles sont dans des situations semblables. J'espère donc que la population saura reconnaître les qualités de ce projet et se prononcera dans ce sens.
Merci,
Jérôme Grenier
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