Allemagne: un viol est un viol de trop. Le racisme est une violence de trop -CALACS Québec

Alors que la culture du viol née des inégalités entre genres devrait se retrouver au centre des débats afin d'orienter les efforts vers la fin des violences sexuelles, il est odieux de voir les discussions actuelles alimentées d'autres violences : le racisme et la xénophobie.

Peinture de style Picasso : trois femmes composées de formes variées se fusionnent une à l'autre. La justicia no tiene fronteras - Worldwide movement to end racism.( 12 janvier 2016 ) - Le Regroupement québécois des Calacs (Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel) condamne l'ensemble des violences à caractère sexuel ayant été perpétré récemment contre des femmes lors des festivités du Nouvel An en Allemagne.  Nous condamnons ces actes misogynes tout comme nous dénonçons les propos de la mairesse Henriette Reker, invitant les femmes allemandes à la prudence en leur suggérant de « se tenir à une distance d'au moins la longueur d'un bras d'une personne qu'elles ne connaissaient pas ».  Cette réponse malheureusement classique des autorités nous rappelle à quel point la culture du viol se tisse au quotidien.  Il est ainsi commun d'inculquer la peur aux femmes et de les responsabiliser pour leur sécurité face aux agissements des agresseurs.  En plus de transférer la responsabilité de l'agresseur vers la victime, cette approche, qui teinte trop souvent les pratiques de prévention, détourne l'attention vers les inconnus.  « Or, rappelle Maude Chalvin, agente de liaison pour le RQCALACS, au Québec, environ 80 % des agressions sexuelles sont commises par des personnes connues de la victime.  Doit-on apprendre aux enfants à se tenir à distance de leur père ou de leur oncle ?  Aux employées à fuir leur patron ?  Aux sportifs à éviter leur entraîneur ? »

Les Calacs sont d'avis que la responsabilité de ces crimes incombe aux agresseurs. A-t-on besoin de préciser, peu importe leur pays d'origine ou leur confession religieuse ?  Nous croyons également que la société partage la responsabilité en créant les contextes de permissivité et d'impunité permettant à ces agressions de se perpétuer.  A-t-on besoin de préciser —incluant la société québécoise— que ces violences affectent une femme sur trois, un homme sur six ?

Alors que la culture du viol née des inégalités entre genres devrait se retrouver au centre des débats afin d'orienter les efforts vers la fin des violences sexuelles, il est odieux de voir les discussions actuelles alimentées d'autres violences : le racisme et la xénophobie. Profitant du fait que quelques agresseurs sont des demandeurs d'asile et occultant sciemment l'exceptionnalité de cette situation en regard des statistiques globales d'agressions sexuelles en Allemagne, certains commentateurs n'hésitent pas à miser sur la peur de l'autre pour jeter le sexisme et la violence sexuelle dans la cour du voisin (alors que la leur en est pleine!).  « De tout temps, le racisme a alimenté la violence envers les femmes, — dont celle à caractère sexuel —. Cette stratégie populiste qui prétend lutter contre une violence – ici celle sexiste —, en alimentant une autre – celle raciste en l'occurrence — , est une attaque de plus contre les femmes », affirme Maude Chalvin, agente de liaison au Regroupement québécois des Calacs. Alors que certains médias et les groupes xénophobes tels Pegida remettent en question le droit d'asile et appellent à durcir les frontières face à la vague de réfugiés, Maude Chalvin se demande : « sachant que les premières victimes des conflits armés sont des femmes et que la majorité de celles-ci ont vécu des violences sexuelles, par quel procédé démagogique la fermeture des frontières intervient-elle dans le débat lorsqu'il est question de protéger les victimes et de lutter contre les violences sexuelles? »

Les Centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (Calacs) déploient une action de sensibilisation et de prévention contre les violences sexuelles à la grandeur du Québec. Leurs activités de prévention ont rejoint 36 000 personnes l'an dernier dont 30 000 jeunes du secondaire. Le Regroupement des Calacs appelle le gouvernement tout comme l'ensemble des acteurs de la société à participer à cet effort en déployant des approches multiples pour rejoindre l'ensemble de la population dans sa diversité et assurer la sécurité de toutes les personnes vivant au Québec aujourd'hui ou s'y réfugiant demain.

Activités en continu

Émissions de radio alternatives à Québec (mai 2020)

Un i avec des ondes arrondies sur son côté gauche et droite. Il s'agit en fait du logo du réseau Indymedia, mais avec un style bleuté et dégradé élégant   Nous vous offrons une grille horaire des émissions qui abordent divers enjeux sur les ondes radios communautaires de CKIA (88,3 FM), CKRL (89,1 FM) et CHYZ (94,3 FM).  Nous souhaitons donner plus de visibilité aux émissions radiophoniques indépendantes ayant un caractère engagé ou même progressiste. »»»

PING! Formation EN LIGNE gratuite à Internet

Affiche : un côté gris pâle, à travers lequel on discerne un clavier floue. « PING ! »  Nommes les sujets des modules (voir l'annonce ici). Logo du gouvernement du Québec qui appuie.Nouveau : les ateliers-formations sont désormais en ligne !  Elles sont donc disponibles à distance.
L'annonce | Info: Alizé Taquoi
alize.taquoi /arobas/ communautique.quebec / 514-660-4600  

  La CDEC de Québec est fière d'être associée à Communautique pour offrir des formations gratuites pour contribuer à l'amélioration des compétences numériques (Internet) des personnes en situation de pauvreté et des personnes âgées. 

    • Il y a six modules, que vous pouvez suivre dans n'importe lequel ordre
      • Fonctionnement d'un ordinateur 
      • Recherche sur le Internet et souces fiables
      • Utilisation du courriel
      • Effectuer des transactions en ligne et protéger son identité
      • Médias sociaux
      • Utiliser les services en ligne, dont les services gouvernementaux.

Ateliers grands publics - Métiers d’art pour tous/toutes à Québec

   Située au cœur du dynamique quartier Saint-Roch, la Maison des métiers d'art de Québec offre des ateliers grand public animés par des artisans-créateurs professionnels, dans un contexte de formation favorisant une pédagogie individualisée.  Les locaux de la MMAQ sont vastes et dotés d'équipements spécialisés. 

Plus de 30 ateliers, dont céramique, sculpture, textile, dessin, etc. !

  • Les ateliers durent entre 6 et 30 heures et le coût varie entre 98 et 265 $, que vous pouvez payer en deux versements.  Toutes les inscriptions se font en ligne (ne pas confondre avec paiement) dans l'article de l'atelier sur le site de la MMAQ.

Savoir.tv - Tant de choses à découvrir gratuitement

    Un grand nombre de vidéos de qualité, sur divers sujets sont à votre disposition gratuitement sur le site savoir.tv.  Les sujets sont variés : divers enjeux démocratiques, environnement, histoire, l'inclusion des personnes différentes, santé, sciences en tout genre, solidarité et coopération internationales, etc.

Le Savoir.TV est un organisme sans but lucratif dédiée à la diffusion et à la vulgarisation des connaissances et de témoigner de l'effervescence des milieux de création du savoir.

Logo de l'émission Planète Terre : un globe terrestre sur un fond de nuages cosmiques bleu vaporeux. Les continents sont blancs. Recommandé par le CESIQ.

Ateliers et services gratuits dans Vanier et Duberger (45ans+)

Logo : dessin d'un phare maritime.   À tous les mois, pour les personnes de 45 ans et plus, il y a plusieurs ateliers/rencontres sur divers thèmes organisés par la Fraternité de Vanier, ainsi que des services utiles dont notamment des repas chauds à domicile (! 5.5 $) et un transport pour vos rendez-vous médicaux (il faut contribuer au coût de l'essence seulement) !

Exemples de thèmes des rencontres : les Neurones grises à la Bibliothèque Duberger, la cuisine, les émotions et le rire, etc.

Site ou appelez 418-683-2400 / fraternitedevanier /arobas/ videotron.ca

SPOT : clinique itinérante

Logo: le O et le T ont un rond, comme une tête de personnages. Clinique communautaire de santé et d'enseignement.   SPOT est une clinique à l'intention des personnes marginalisées et de celles en situation de vulnérabilité sociosanitaire, non rejointes par l'offre de soins et services.  Il y a aussi un point de services au YWCA Québec dédié à la santé des femmes (incluant trans et queer) depuis 2019.  En plus d'offrir des soins et services adaptés, permettra de former, dans un contexte de collaboration interdisciplinaire, une relève professionnelle sensibilisée aux enjeux sociaux et aux besoins de santé de cette clientèle. 

   Elle est le fruit d'une grande collaboration des intervenant-es de terrain, universitaires, étudiant-es et des services de santé de la Capitale.

 www.cliniquespot.org ou 418-803-3398

 

Comité CPU3S : un lieu d'entraide et de partage des expériences qui organise des sorties pour tous/toutes. Contact - Simon Vermette : pairaidant /arobas/ cliniquespot.org

Comité SPOT UL (université Laval) : voir leurs activités sur Facebook

Expositions ...

Pour les expositions et les activités artistiques,
nous recommandons l'agenda offert par la Ville de Québec
et le média Quoi faire à Quebec

Voir aussi notre section Médias alternatifs.