Pétition à l'Assemblée nationale: abandon des projets d'oléoducs et promotion des énergies vertes

La date limite pour signer était le 3 décembre 2013

Nous, soussignés, exigeons du gouvernement québécois:

De s'opposer à tout nouveau projet d'oléoduc (construction, inversion, conversion) qui ferait transiter au Québec du pétrole des sables bitumineux;

D'élaborer un véritable projet de société ayant comme buts de réduire drastiquement notre dépendance aux hydrocarbures et promouvoir notre transition vers les énergies vertes.

Pétition en ligne sur le site de l'Assemblée nationale

Vous pouvez lire les arguments (les 'considérants') sur la page officielle.

340 organismes du monde dénoncent l'Accord sur le commerce des services - négociation secrète

Au moment où les gouvernements de 48 pays [le Canada joue un rôle important] négocient cette semaine à Genève, en secret, une proposition d'Accord sur le commerce des services (ACS), ATTAC-Québec joint sa voix à celle des 340 organisations de la société civile dans le monde, représentant des dizaines de millions de personnes, qui s'opposent fermement à ces négociations.

Dans une lettre commune document Adobe PDF adressée à tous les ministres du Commerce des pays concernés, ces 340 organismes insistent : « En dépit de plusieurs crises financières, économiques, sociales et environnementales, les règles sur les services, proposées pour l'ACS, répliquent et dépassent largement les mêmes règles qui ont contribué à ces crises.»

« Qui protège l'intérêt public n'a pas à négocier en secret comme ils le font à répétition, dans le plus grand mépris de la démocratie. Avec cet accord, il s'agit encore et toujours de limiter le pouvoir de réglementer des États et d'ouvrir des marchés aux transnationales dans les domaines de la finance, de l'énergie, de l'eau, des télécommunications, des transports, etc. d'une façon qui met nos services publics en danger », précise Claude Vaillancourt, président d'ATTAC-Québec.

Le SFPQ se prononce sur les mines: Vers la catastrophe!

Lors de la présentation de son mémoire (:PDF) sur le projet de loi no.43, Loi sur les mines, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a partagé les résultats de sa dernière enquête quantitative et géographique.  Il y a démontré que l'expertise gouvernementale en ressources minérales était rarissime, qu'elle ne suivait pas l'évolution du « boum minier » et que certains postes de spécialistes risquaient d'échouer à des généralistes.

Avec 23 mines actives, 37 projets miniers de développement et de mise en valeur et des centaines de sites d'exploration, l'activité minière connaît une augmentation fulgurante dans le Nord-du-Québec, sur la Côte-Nord et en Abitibi-Témiscamingue.  Toutefois, les spécialistes de l'État qui s'occupent de l'application des lois et des règlements y sont presque absents.  Pour faire le juste travail, ils ne sont que cinq techniciens en ressources minérales – dont aucun sur la Côte-Nord – 27 techniciens en eaux et assainissement (inspecteurs en environnement), quatre enquêteurs en matières frauduleuses et un inspecteur en hygiène publique (pour tout le Québec). Il est impressionnant de savoir que, dans le Nord-du-Québec, là où se retrouvent plus de 90 % des projets miniers, il n'y a pas d'inspecteur en environnement.

60 unités de logements sociaux dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres (FRAPRU à Québec)

Annonce de 60 unités de logements sociaux
dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres

Une bonne nouvelle, mais beaucoup de chemin reste à parcourir

- communiqué transmis par le ComPop (9 sept 2013)

Les groupes membres du FRAPRU à Québec accueillent positivement l’annonce faite par la Ville de Québec aujourd’hui d’un immeuble de 60 unités de logements sociaux dans le futur écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres.  Les groupes émettent cependant des réserves par rapport à l’ensemble du projet, dont le développement reste flou.

Les 60 unités destinées aux familles et aux personnes seules qui ont été annoncées ce matin correspondent à environ 25 % des 250 logements qui seront construits dans la première phase de l’écoquartier.  Pour le FRAPRU, il s’agit là d’une nette amélioration par rapport aux 5 % annoncés dans le projet que devait réaliser la société immobilière Leboeuf.  Toutefois, après avoir talonné la Ville pendant plusieurs mois pour qu’elle exige que le promoteur fasse de l’inclusion sociale, les attentes étaient beaucoup plus élevées maintenant que la municipalité a repris le contrôle sur ces parcelles situées en bordure de la rivière Saint-Charles.

« La Ville a la responsabilité de prioriser des types d’habitation qui répondront aux besoins des ménages des quartiers avoisinants » soutient Véronique Laflamme, du FRAPRU.  Selon les dernières données disponibles, 37,5 % des locataires de l’Arrondissement La Cité-Limoilou paient plus que la norme de 30 % de leurs revenus pour se loger.  Or, dans le cadre des programmes actuels, l’annonce faite ce matin ne donnera accès à un logement subventionné qu’à un maximum de 30 ménages à faibles revenus, rappelle Mme Laflamme.

Le choix n’est pas «bombarder ou ne rien faire» (Échec à la guerre)

Déclaration du Collectif Échec à la guerre (national, basé à Montréal)

Le conflit syrien perdure depuis deux ans et demi, avec des conséquences horribles.  Il aurait déjà fait plus de 100 000 morts, près de deux millions de réfugié-es et encore plus de déplacés internes.  Les frappes militaires des États-Unis et de quelques pays alliés ne feront que jeter de l'huile sur un feu dont ils sont déjà en grande partie responsables.  Bien loin d'être protégés, d'autres civils mourront inévitablement et le conflit n'en deviendra que plus complexe et plus profond.

Le dilemme moral qu'on nous présente, à savoir de « bombarder ou de ne rien faire face à un dictateur qui utilise des armes chimiques contre son peuple » n'est qu'un nouveau prétexte de guerre préfabriqué, tout comme la « légitime défense » des États-Unis et de l'OTAN pour leur guerre en Afghanistan et les « armes de destruction massive » de Saddam Hussein pour la guerre d'agression contre l'Irak.

Les États-Unis tentent de justifier leur agression par des prétendues preuves irréfutables, qu'ils refusent de révéler au grand jour, et par l'obligation d'agir en tant que garants ultimes d'une norme internationale, primant, semble-t-il, sur toute autre.  Or de telles actions de justicier sont elles-mêmes totalement « hors la loi » au regard du droit international.

Mine Osisko Malartic: plus de 1200 plaintes et avis de non conformité

Photo aérienne de la mine à ciel ouvert : on voit deux lacs tout près. Source: Simon Plouffe. L'article du Devoir est lié.Photo de Radio-Canada où on voit une explosion gigantesque pas très loin de la ville, soit plusieurs maisons. L'article source de la photo est lié.

Mine Osisko Malartic : rapport de développement durable ou non endurable ?

Réaction du Comité vigilance de Malartic

( Malartic, lundi 12 août 2013 ) - Le Comité de vigilance de Malartic tient à réagir suite au rapport de développement durable de la corporation minière Osisko publié la semaine dernière.

La compagnie sous enquête pour des infractions environnementales répétées

Malgré les promesses et les engagements d'Osisko au moment de l'obtention de ses certificats d'autorisation en 2009, la minière a été incapable de respecter toutes les normes auxquelles elle était assujettie.  La compagnie Osisko fait notamment l'objet de deux enquêtes par le ministère de l'Environnement du Québec à cause de ses multiples infractions et de son incapacité à respecter les normes dont elle s'était pourtant engagée à respecter.  Nous tenons aussi à rappeler l'épisode de la perquisition effectuée par le MDDEFP accompagné de la Sureté du Québec à la fin novembre dernier ; cet événement n'est pas sans semer des doutes raisonnables chez une bonne partie de la population malarticoise au niveau du suivi environnemental effectué par la minière. Le tout est maintenant entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Plus de 1200 plaintes et avis de non conformité

Selon les informations obtenues du bureau régional du MDDEFP, Osisko avait accumulé, au 5 juillet 2013, 93 avis de non-conformité et 1165 plaintes de citoyens.  La majorité de ces plaintes étant liées à la qualité de l'air et au bruit.  Un avis de non-conformité (avis d'infraction ) a été émis par le MDDEFP concernant le dépassement de dioxyde d'azote causant des nuages orange à 9 reprises lors des sautages pour le seul mois d'avril dernier.

23e Congrès minier mondial à Montréal - Violations des droits humains liés à des minières canadiennes dans le monde

Logo du PAQG : dessin de 8 huit personnes paysannes marchant vers l'avant, semble voyager en réfugiés.Logo du PASC : sur fond de l'ombre grise géographique du pays: Pour la défense de la vie, la dignité et l'autonomie

Montréal, 12 août 2013

L'industrie minière en Amérique latine : une présence qui dérange 

Alors que s'ouvrait hier à Montréal le 23e Congrès minier mondial, où plus de 1,500 représentants d'entreprises à travers la planète sont présents pour discuter du futur de l'industrie, des organisations de la société civile et activistes dénoncent les cas de violations de droits humains liés à la présence minière canadienne dans le monde.

Depuis les dernières années, l'industrie minière est au cœur des préoccupations. En 2006, le Représentant spécial des Nations unies pour la question des droits humains et des sociétés transnationales décrivait l'industrie minière comme un cas particulier pour son influence aussi grande et aussi envahissante sur le plan social et environnemental et notait que 2/3 des abus commis par des transnationales proviennent du secteur extractif.  Un rapport commandé par l'Association des prospecteurs et développeurs du Canada et rendu public par MiningWatch révèle que sur 171 incidents commis par l'industrie minière, 34 % l'étaient par des compagnies canadiennes. 62 % des incidents provenaient de conflits avec les communautés locales.

Appel urgent - Menaces de mort et attaques à l'encontre des critiques d'une pétrolière canadienne en Colombie

affiche du Tribunal populaire contre les pratiques extractives en Colombie. Audience pétrolière 12, 13 et 14 juillet 2013 à Puerto Gaitan - Méta. Sur fond de deux photos: en haut, une foule de travailleurs arborant les couleurs de la Colombie; en bas, un travailleur monté sur une clôture, une affiche militante, etc.La coordination du Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches invite les gens à joindre leur voix à l'appel urgent du PASC auprès des autorités colombiennes

(À Québec – 26 juillet 2013) — Les 13 et 14 juillet 2013 en Colombie a eu lieu une audience publique pour juger des pratiques de la pétrolière canadienne Pacific Rubiales Energy. Des citoyen-nes et des organisations ayant exprimé des critiques ont subi de nombreuses menaces, attaques informatiques et vols. Lors de cette audience, un leader communautaire et membre du syndicat pétrolier national (Unión Sindical Obrera: USO), Hector Sanchez, a décrit les menaces de mort sérieuses lancées contre sa famille. Vu les risques réels d'assassinats contre les citoyens critiquant les pratiques de cette pétrolière canadienne, le Projet accompagnement solidarité Colombie (PASC, au Québec) lance une campagne urgente pour exiger des autorités colombiennes qu'elles garantissent la sécurité de Hector Sanchez et de sa famille.

M. Sanchez est du village El Porvenir, non loin du champ pétrolifère de Pacific Rubiales Energy. Il a coorganisé, avec divers mouvements sociaux (étudiants, paysans, syndicaux, autochtones, etc.), plusieurs réunions avec les communautés les 21 et 22 juin 2013, lors desquelles la population était invitée à participer à un «Tribunal populaire contre les pratiques extractives en Colombie» (Juicio ético y politico contra el despojo).

En réponse à cet appel du PASC au Québec, la coordination du Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches transmet le présent communiqué aux médias de Québec et du Québec et invite les citoyen-nes à utiliser le formulaire en ligne qui envoie un message (déjà rédigé en espagnol) aux autorités colombiennes. Le message qui sera envoyé résume tout simplement les menaces reçues par M. Sanchez et demande que les autorités recherchent les coupables et les traduisent en justice.

http://tiny.cc/Colombie-Sanchez-urgent

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Vous trouverez ci-dessous un résumé des faits, soient les menaces, des attaques informatiques et des vols, tel que décrit par la Fondation du comité de solidarité avec les prisonniers et prisonnières politiques [en Colombie] (FCSPP/CSPP).

À notre tour de parler ! - Lettre au ministre par trois organismes pour les personnes handicapées (juillet)

15 juillet 2013

Lettre ouverte adressée au ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Dr Réjean Hébert

À notre tour de parler !

Nous sommes trois organismes communautaires de défense et de promotion des droits des personnes ayant des incapacités motrices qui favorisent le soutien à domicile des personnes handicapées. Nous sommes bien implantés au Québec depuis plus de 30 ans.

Extrait : « Les services essentiels à l'inclusion des personnes handicapées devaient être, dans l'avenir, octroyés de manière gratuite et universelle. À la lumière de cette information, vous comprendrez l'ampleur de nos craintes lorsque vous faites référence, encore à la page 24 du Livre blanc, à une possible contribution financière pour les personnes handicapées.» 

« Monsieur le Ministre, vous comprendrez que nos trois organismes communautaires, avec l'appui de nos membres, allons nous opposer vivement à votre initiative qui va à l'encontre des droits des personnes handicapées parce que ces droits sont non négociables.»

document Adobe PDF lettre ouverte complète

  • CAPVISH (Comité d'action des personnes vivant des situations de handicap), Québec
  • Ex aequo, Montréal
  • Handi Apte, Sherbrooke 

La poursuite de 7 millions de Résolu contre Greenpeace vise à bâillonner la critique

(20 juin, 2013) - Greenpeace Canada a promis aujourd'hui qu'elle ne sera pas réduite au silence par la poursuite en diffamation de 7 millions de dollars intentée par la plus grosse multinationale forestière au Canada, Produits forestiers Résolu (TSX : RFP, anciennement AbitibiBowater).

Un nombre grandissant de groupes de défense des droits et de protection de l'environnement appuient Greenpeace face à ce qu'ils considèrent être une poursuite bâillon (SLAPP en anglais pour Strategic Lawsuit Against Public Participation). Une SLAPP vise en général à intimider et faire taire les citoyens et les groupes en les embourbant dans des procédures judiciaires lourdes et couteuses. Les groupes dénoncent cette tactique afin d'assurer que la société civile puisse être libre de s'exprimer sur les enjeux d'intérêt public.

« Nous sommes devant une attaque à la liberté d'expression par une multinationale qui tente de faire taire le mouvement environnemental face à ce qui se passe réellement dans nos forêts publiques » a dénoncé Nicolas Mainville, Directeur de Greenpeace Québec et responsable de la campagne Forêt. « Nous ne nous laisserons pas bâillonner par cette tactique d'intimidation et nous défendrons cette cause avec vigueur.»

(...) En parallèle, une semaine avant le dépôt de la poursuite, soit le 15 mai, le Grand Conseil des Cris déposait une plainte à l'international contestant la validité d'un certificat FSC de Résolu au Québec. Lire la suite »»

« Marche pour la guérison » :
Greenpeace se joint à la délégation québécoise
   Il s'agira de la 4e édition de cet évènement organisé par les Premières Nations de l'Alberta. Cette édition s'apprête également à être la plus grosse jamais organisée. Et Greenpeace y sera ainsi qu'une douzaine de personnalités québécoises. Parce que le Québec est plus que jamais concerné par les sables bitumineux en raison du projet d'inversement du pipeline Ligne 9 d'Enbridge, sachons nous montrer solidaires.
Pipeline de sables bitumineux :
Obama fait la leçon à Québec et Ottawa

   Si vous pensiez ne jamais voir un jour le président des États-Unis prononcer un discours en faveur d'une action concertée pour lutter contre les changements climatiques, sachez que vous vous étiez trompé-e, car c'est chose faite. Une bien mauvaise nouvelle pour M. Harper, une bonne pour le climat !
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Source : republication du bulletin de Greenpeace Canada de juin 2013.

Coop d'habitations à Québec, un point tournant... (débat)

Extraits sélectionnés : « je n'ai appris l'existence de ce débat seulement quand j'ai participé (...) à l'Assemblée générale annuelle de ma fédération, ici dans la Capitale nationale c'est la FÉCHAQC ou Fédération des coopératives d'habitation de Québec et Chaudière-Appalaches [26 janvier 2013]. ... La proposition mise sur la table disait, je résume dans mes mots. « Nous devons nous ouvrir à la diversité des types de coopératives, c'est merveilleux, allons-y ». Sauf que, une personne se place au micro pour formuler un amendement à la proposition. ...

En comparaison, la Fédération des coops de Montréal Laval et Laurentides, qui regroupe presque 50 % de toutes les coops du Québec, a adopté à l'unanimité en Assemblée générale annuelle (avril 2012) une résolution dont voici quelques extraits :

  • De renoncer à promouvoir tout nouveau modèle de coopérative d'habitation qui incorporerait à ses objectifs l'accès à la propriété et qui ferait appel à des fonds publics pour ce faire ;
  • De s'opposer à tout nouveau modèle de coopérative d'habitation qui aurait pour conséquence de permettre à l'État de se départir d'une ou de plusieurs de ses missions fondamentales ;
  • De promouvoir un modèle de coopérative d'habitation dont le contrôle est d'abord et de façon nettement prépondérante entre les mains des membres qui y résident ;
  • (etc.)

Les coopératives d'habitations au Québec, un point tournant, vers où ?

  • publié sur le média alternatif Presse-toi à gauche !
  • auteur : Renaud Blais, président de la coop d'habitation Un toit à toi

 

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