« Selon les modifications règlementaires proposées, une personne sans domicile recevra mensuellement 200 $ ».
- L'Association québécoise des centres d'intervention en dépendance (AQCID)
« À la suite du projet de modifications du programme d'aide sociale annoncées aujourd'hui [...] l'AQCID déplore les coupures qui engendreront une augmentation significative de l'itinérance.»
« À l'heure actuelle, un prestataire de l'aide sociale bénéficiant des services d'un centre de thérapie en dépendance reçoit un montant total de 747$ par mois afin de payer le loyer, l'électricité, le téléphone, la nourriture et une partie de son traitement. Selon les modifications règlementaires proposées, une personne sans domicile recevra mensuellement 200 $ ».
Un impact majeur
C'est en moyenne 13 000 personnes qui sont accueillies chaque année par les centres de traitement des dépendances, dont 80 % sont prestataires du programme d'aide sociale. « Ses changements affecteront directement les personnes les plus vulnérables de la population », ajoute monsieur Marcoux
Il s'agit des principaux extraits du communiqué de l' AQCID, du 28 janvier 2015 .
Notice du Média reseauforum.org - Une autre mesure violente concerne la colocation. Une personne signataire d'un bail, sur l'aide sociale, sera pénalisée d'au moins 125 $ dès qu'il y aura deux chambres en location (source ) Les raisons nous semblent plutôt mystiques. Ce règlement suppose que la personne sur le bail fait payer le loyer à autrui. Dans la vraie vie, cela revient à augmenter le loyer de 125 $ ou de 250 $ si le logement a trois chambres.
Le règlement actuel pénalise d'au moins 85 $ par individu s'il y a trois chambres. Nous avons déjà vu de près la situation et il n'est pas possible de trouver une solution viable pour une personne subissant ce règlement. Dans cette situation, l'ensemble des locataires écope et la personne sur l'aide sociale se retrouve encore plus pauvre.