Bonjour,

Bien que nous soyons très remonté-e-s contre la hausse des impôts, ce n'est pas une raison pour ruiner nos tuxedos sous la pluie...

Le Comité de mob de la Coalition de Québec et Chaudière-Appalaches annonce donc le report de l'activité cocktail contre la hausse | mobilisons le 3% au jeudi 11 octobre (remis au lendemain en cas de pluie).

Rendez-vous au 780 rue Sainte-Claire à 16h (nous prendrons la rue vers 16h30).

* * *

Un mois après les élections, le comité de mobilisation de la Coalition régionale opposée à la tarification et à la privatisation des services publics vous convie à une action théâtrale et ludique dans le cadre de la «mobilisation générale contre les politiques néolibérales».

Comme tout le monde, nous avons pu constater que, même minoritaire, le gouvernement de Pauline Marois a répondu très rapidement à plusieurs revendications de la Coalition comme l'abolition de la hausse des droits de scolarité, l'abrogation de la loi 78 et l'abolition de la taxe santé. Il s'agit là incontestablement de victoires.

Nos adversaires d'hier ne sont toutefois pas disparus comme par magie. Comme il fallait s'y attendre les libéraux, les caquistes et leurs alliés des médias et du patronat s'opposent aux mesures progressistes mises de l'avant par le gouvernement. Leur opposition se cristallise depuis quelques jours sur la hausse d'impôts rétroactive, qui touche 3% des contribuables les plus fortunés, mesure qui doit compenser pour l'abolition de la taxe santé, une mesure régressive qui touchait également tous les contribuables gagnant plus de 14 000$ par année.

C'est pathétique.

Le comité de mobilisation a choisi d'en rire. Nous vous invitons donc à venir distribuer des carrés d'or avec nous pour «mobiliser le 3%» lors d'un «cocktail contre la hausse» en Haute-ville.

C'est une action théâtrale. Nous demandons à tout le monde de venir déguisé, comme si vous alliez à un cocktail bourgeois / chez les riches (c'est-à-dire, de mettre vos habits du dimanche).

Rendez-vous le 11 octobre à 16h, au 780 rue Sainte-Claire, pour une répétition générale. L'action aura lieu de 16h30 à 18h (ou jusqu'à épuisement des carrés d'or). 

(remis au lendemain en cas de pluie).

( Cet article a été rédigé pour le journal Droit de parole )

La salle du Studio P était comble pour cette 3e projection, le 23 septembre, d'un documentaire indépendant de Québec intitulé Pas de piquerie dans mon quartier, réalisé par Jonathan et Jean-Laurence Seaborn. Ce film nous fait découvrir des personnes de Québec souffrant de dépendance à une drogue dure, mais aussi des intervenants locaux plaidant pour un service d'injection supervisée. Plusieurs d'entre elles étaient d'ailleurs présentes dans la salle.

C'est un film à voir, car les personnes filmées sont présentées de manière authentique. On suit d'abord un homme qui explique son quotidien où il s'injecte dans un parc public, mais pour ensuite découvrir d'autres aspects de sa personne et de sa vie. Un couple d'amoureux dans Saint-Roch témoigne de leurs espoirs et de leur lutte pour se libérer de la toxicomanie, mais aussi de leurs angoisses face au VIH et à l'Hépatite C contractés lors d'injections passées. Sans contredit, la force de ce documentaire est de nous faire voir, derrière les préjugés sur la toxicomanie, des êtres humains sensibles, réfléchis et authentiques.

Parmi les intervenants interviewés, on suit surtout Mario Gagnon de l'organisme Point de repères. On se rappelle qu'en 2011, la Société de développement commercial de Québec, CHOI FM, la police et la Ville de Québec ont refusé l'idée d'un service d'injection supervisée. Leur refus était assez expressif et rien n'indique que leur position ait changée. Les intervenants sont alors obligés d'expliquer qu'un service d'injection supervisée aide nos frères et soeurs toxicomanes à ne pas contracter des maladies infectieuses et créé un contact humain pour les aider à se libérer de leur dépendance. Il s'agit d'un service de santé appuyé par le système médical et par la Cour suprême du Canada. Ultimement, l'ancien ministre libéral de la santé au Québec a donné son appui au projet malgré les résistances commerciales de Québec.

Les arguments sont nommés de manière vulgarisée et claire. Le documentaire débute par l'affirmation qu'il faut combattre la drogue et non pas les drogués et rappelle qu'un service d'injection supervisée n'aura logiquement aucun impact sur le nombre de personnes toxicomanes dans le quartier Saint-Roch qui sont déjà là. Les injections sur la rue ou dans nos parcs augmentent énormément les risques de blessures, d'infection dont l'Hépatite C et le VIH. Soigner une seule personne aux prises avec l'Hépatite C coûterait 22,000 $ par année. Surtout, comme l'explique une infirmière, le service d'injection supervisée représente « un pas vers la sortie » pour la personne toxicomane.

À notre avis, la plupart des commerçants vont bientôt saisir qu'il est irrationnel et contraire à nos valeurs de société de bloquer un tel service de santé et de relation d'aide permettant de sauver des vies.

- Michaël Lessard

28 septembre 2012 à Québec

Rien à redire sur un commentaire aussi insignifiant...  Message à Jean  Charest sur une questions fédérale...  wow...  

On dirait que MONSIEUR a LA vérité ...  Vivre et laisser vivre... pauvre plouk

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L'ÉMISSION : Questions de société.

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