L’Imposture [la prostitution mise à nu] - Ève Lamont

projection gratuite à Québec en présence de l'anthropologue Rose Dufour 

Projection présentée dans le cadre du Congrès pancanadien de la Société de criminologie du Québec organisé conjointement avec l'Association canadienne de justice pénale.

Projection ouverte aux congressistes et au public, en présence de l'anthropologue Rose Dufour et suivie d'une discussion.

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Ne manquez pas cette occasion de voir le film sur grand écran et d’entendre la réalisatrice !

Le film reçoit un accueil incroyable du public. Plusieurs spécialistes et femmes qui ont vécu la prostitution valident les propos du film.

Le travail d'Ève Lamont ne fournit pas un prêt-à-penser sur la prostitution. Elle invite au contraire une dizaine de femmes à vivre sous l'œil de sa caméra : l'une peint, l'autre coiffe, une autre déambule dans les couloirs de son école... toutes investissent un quotidien arraché hors de la prostitution; cette proximité complice (que l'on devine acquise en récompense d'un long travail de la cinéaste) ouvre grand les yeux et les oreilles des spectateurs. À quelques rares exceptions près, tout le documentaire est une tribune offerte à des femmes ayant vécu dans le système prostitutionnel des expériences variées : l'occasion inédite d'un discours enfin débaîllonné.

- Élise Giraud, prostitution et société.fr, site de la revue trimestrielle du Mouvement du Nid - France, 6 septembre 2011.

« Un travail comme un autre, la prostitution? Un choix, pratiquer le plus vieux métier du monde? Et si, au lieu de parler en leur nom, on donnait enfin la parole aux femmes - filles de la rue, «escortes» et autres masseuses - pour avoir l'heure juste? C'est exactement la démarche de la réalisatrice Ève Lamont (Squat!), qui signe, avec L'imposture, projeté ces jours-ci aux cinémas Parallèle à Montréal et Cartier à Québec, un film d'auteure engagé et surtout engageant. Impossible, en effet, de rester insensible aux dizaines de témoignages de filles, certaines mineures, qui ont toutes vendu leur corps pour la même raison: faire de l'argent. Vite. Et surtout beaucoup. C'est que «l'envers du décor n'est pas rose», résume pudiquement une vétérane. Un commentaire lourd de sens, à l'image des dizaines d'autres qui suivront pendant l'heure et demie que dure le documentaire. »

- Sylvia Galipeau, Pour en finir avec la prostitution, LA PRESSE, 22 février 2011.

« Se prostituer est un choix? La documentariste Ève Lamont, qui a effectué des recherches sur le terrain depuis 2006, montre avec son film L'imposture que le libre choix est un mythe dans l'industrie du sexe, tout comme celui du plaisir et de la liberté. »

- Valérie Lesage, L'imposture: La face cachée de la prostitution, LE SOLEIL, 18 février 2011.

« Un film essentiel. (...) Ève Lamont donne la parole à celles qui ne l'ont jamais, les prostituées. Caméra et micro attentifs recueillent patiemment leurs vies brisées en mille morceaux, sans tomber dans la facilité ni la sensiblerie. La construction parfaite du « récit » documentaire, appuyée par les propos pertinents d'une anthropologue de Québec, nous mène à la seule conclusion possible : toute tentative d'esthétisation ou de décriminalisation de la prostitution relève de l'imposture. Dans notre univers hypersexualisé et dans ce milieu violent et dégradant de la prostitution, on ne trouve qu'exploitation, abus et mensonges. La prostitution n'est jamais un choix. »

- Mario Cloutier, LA PRESSE, 20 nov. 2010