Dans le cadre de la Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada, vous êtes invité-e-s à un rassemblement de commémoration sur le campus de l'Université Laval, plus exactement au Jardin géologique (l'endroit est situé entre les pavillons Pouliot et Vachon, accessible par l'avenue de la Médecine).

Déroulement : lors de cette soirée, nous observerons une minute de silence en mémoire des 14 jeunes femmes tuées à l'École polytechnique de Montréal en 1989. Par la suite, nous laisserons la parole à plusieurs femmes, dont une étudiante en science et génie de même qu'à certains organismes venant en aide à des femmes victimes de violence, ou à des femmes susceptibles d'être victimes de violence.  Enfin, nous proposerons aux participant.es d'écrire quelques mots de soutien destinés aux femmes hébergées dans l'une des maisons pour femmes victimes de violence conjugale dans une boîte prévue à cet effet. Des papiers et des crayons vous seront fournis sur place.

Pourquoi se réunir ?

1) Se souvenir des victimes de polytechnique

Cette journée souligne l'anniversaire du meurtre de 14 jeunes femmes en 1989 à l'École Polytechnique de Montréal. Elles sont disparues sauvagement simplement parce qu'elles étaient des femmes. Elles ont été victimes d'un acte de violence s'opposant fermement à la présence de femmes au sein d'établissements offrant des études supérieures ou encore des professions scientifiques sous prétexte que c'était des domaines réservés aux hommes. Cette soirée est donc une occasion de s'unir et de commémorer les victimes de Polytechnique.

2) Discuter de la violence envers les femmes dans notre société

La violence envers les femmes existe encore dans notre société. Elle se produit au foyer, dans la rue, à l'école, au travail. Cette violence peut prendre différentes formes ; des plus courantes telles que le harcèlement sexuel dans les rues ou des remarques sexistes, en passant par la violence conjugale ou familiale, pour ne nommer que celles-ci, et pouvant aller jusqu'à l'acte le plus grave, le fémicide.

Cette soirée est une opportunité pour parler de toutes celles dont la vie a été abîmée, mise en danger ou perdue à cause de la violence envers les femmes. Notamment, il nous est impossible d'oublier toutes les femmes autochtones portées disparues ou assassinées, ou celles dont leur vie a été chamboulée par des abus sexuels ou toutes autres formes de violences. En ce sens, nous nous rappelons des violences commises envers d'autres groupes de femmes plus à risque, telles que les femmes racisées, handicapées, en situation de pauvreté, les travailleuses du sexe, les lesbiennes, trans ou queer, etc. Et puis, nous gardons en mémoire les récentes agressions sexuelles dénoncées par nos étudiantes de l'Université Laval, de même que toutes les autres dénonciations faites par les étudiantes au sein des autres campus universitaires.

La violence envers les femmes et les filles sont une atteinte à leur dignité, et à la réalisation de leur potentiel. Les effets se répercutent assurément au niveau social et économique et freinent inévitablement les progrès et la prospérité de notre pays.

Cette soirée est donc une occasion pour discuter et dénoncer toutes les formes de violence commises envers toutes les femmes, peu importe leur race, leur statut, leur orientation sexuelle, etc.

3) S'unir pour combattre la violence envers les femmes

Cette soirée offre non seulement la possibilité de dénoncer la violence dans notre société, mais aussi de s'unir pour combattre celle-ci et de penser aux pistes de solutions.

Ensemble, #ArrêtonsLaViolence | L'événement sur Facebook

- Comité organisateur pour la vigile du 6 décembre sur le campus de l'UL

- Madame Eugénie Paradis-Charette, Coordonatrice du STEP à l'Université Laval.
- Madame Judith Côté, responsable du Comité de la condition féminine de l'AFPC-Québec pour la région de Québec
- Madame Nathalie Hébert.

Aussi : nous profitons de notre invitation pour vous encourager à participer à une autre activité contre la violence envers les femmes. En effet, il y aura un rassemblement devant l'Assemblée nationale du Québec le 6 décembre de 11h30 à 13h, organisé par nos consœurs, la coalition régionale de la Marche mondiale des femmes.

Nous y serons ! Et vous ?