Avec :

Andréa Schmidt,

déléguée du Projet Solidarité Irak, récemment revenue d'un voyage de trois mois à Bagdad.

et Michael Birmingham,

qui a passé plus d'un an en Irak avec le groupe Voices in the Wilderness ( www.vitw.org ), jusqu'à récemment.

:: Intro ::

Andréa Schmidt est rentrée à Montréal le 12 mai après avoir passé trois mois à Bagdad pour le Projet Solidarité Irak. Durant son séjour en Irak, l'occupation est passée de la «reconstruction » à une nouvelle guerre ouverte. Andréa parlera des différents visages de l'occupation et des complexités de la résistance en Irak. Elle
suggérera des façons pour le mouvement antiguerre d'approfondir les liens de solidarité avec le peuple irakien dans le but de construire une résistance internationale à l'occupation qui soit forte et responsable, de Bagdad à Montréal.

Le Projet Solidarité Irak est un groupe militant indépendant, basé à Montréal, qui vise à offrir un soutien direct non-violent à la population irakienne en lutte contre l'occupation, à renforcer le travail anti-impérialiste et anti-guerre au Québec et au Canada et à bâtir des liens de solidarité entre les luttes contre l'occupation de l'Irak et les menaces aux droits et libertés au Canada et au Québec.

:: Ci-dessous ::

- Personne-contact pour information

- Précisions sur le lieu

- Résumé biographique Andréa Schmidt

- Où trouver les articles rédigés par Andréa Schmidt lorsqu'elle était en Irak: www.siriel.info

:: Personne-contact ::

Michaël Lessard : info coalitionsquebec.org / (418) 254-6448

www.coalitionsquebec.org

* Précisions sur le lieu :

Si vous trouvez le pavillon Desjardin de l'université Laval, vous trouverez facilement l'Agora: c'est un grand espace public et central de ce pavillon. Il y a beaucoup d'espace de stationnement et deux arrêts d'autobus Métrobus.

[ Carte du campus de l'UL, le lieu est en jaune. ]

:: Résumé biographique Andréa Schmidt ::

Andréa Schmidt vit, travaille et milite à Montréal.

Elle est née et a grandi à Toronto, puis elle est déménagée au Québec en 1994. En 1999, elle a complété un Baccalauréat en Études religieuses à l’Université McGill. Elle a ensuite étudié l’Éthique sociale à la Harvard Divinity School, quittant le programme de maîtrise en Études théologiques à mi-chemin pour se consacrer à du travail d’organisation sociale.

Andréa est membre active de plusieurs projets de justice sociale et de solidarité à Montréal, dont le Projet Solidarité Irak et la CLAC-Logement, un comité travaillant pour le droit au logement et contre la pauvreté, lié à la Convergence des luttes anti-capitalistes (Montréal). Elle a aidé à organiser plusieurs campagnes locales et des mobilisations régionales contre la domination économique et militaire, y compris la mobilisation Prenons la capitale! contre le G8 et la campagne Personne n’est illégal (Montréal). Elle a eu le privilège, pendant presque deux ans, d’appuyer et d’accompagner le Comité d’action des sans statut algériens, dans leur lutte pour obtenir un statut et arrêter les déportations.

Andréa a donné de nombreux ateliers sur la mondialisation capitaliste, la théorie anarchiste, l’organisation anti-autoritaire et l’action directe. Elle a enseigné à l’Institut pour l’écologie sociale et est membre du Conseil d’administration de l’Institut pour les études anarchistes.

Andréa a vécu à Bagdad de la mi-février à la mi-mai 2004, en tant que déléguée du Projet Solidarité Irak. Le Projet Solidarité Irak tente d’établir une présence à long terme à Bagdad pour démontrer un appui concret à la résistance populaire en Irak contre l’occupation des États-Unis – soit en documentant les impacts de l’occupation dans la vie quotidienne, en accompagnant les gens dans leurs interactions avec l’Autorité provisoire, ou en aidant les IrakienNEs à prendre la parole et à se faire entendre en Amérique du Nord.

:: Où trouver les articles rédigés par Andréa Schmidt lorsqu'elle était en Irak ::

:: Résumé biographique de Michael Birmingham ::

Michael Birmingham est Irlandais. En 2002, il est parti pour l’Irak avec le groupe Voices in the Wilderness et il y a vécu continuellement pendant un an et demi, jusqu’en mai 2004: d’abord, pendant six mois de préparatifs de guerre; ensuite, pendant les bombardements et l’invasion; et, finalement, pendant toute une année d’occupation, en tentant de trouver des façons de travailler en solidarité avec ceux et celles qui luttent contre l’oppression en Irak.

Avant d’aller en Irak, Michael était très impliqué dans le mouvement contre les sanctions et, par la suite, dans le mouvement contre la guerre. Il avait également travaillé, pendant plusieurs années, comme militant des droits humains, avec des communautés opprimées en Irlande.

En plus d’être déterminé à s’opposer activement à l’immense persécution que les politiques étasuniennes infligent au peuple irakien, il est préoccupé par la possibilité que le mouvement anti-guerre et anti-occupation partage certains traits communs avec le monstre qu’il essaie de combattre.

Plusieurs facteurs – le fait de ne pas adopter prioritairement, en Irak, une stratégie enracinée dans le développement de liens étroits avec les opprimés, ou de ne pas savoir comment appliquer une telle stratégie; un manque d’intérêt pour la recherche de la vérité; le refus de prendre les risques nécessaires – pourraient faire en sorte que les mouvements internationaux contre l’occupation soient totalement incapables d’adopter consciemment un parcours qui appuie le peuple irakien au lieu de n’être que critique des néo-conservateurs aux États-Unis.