Moyen de pression pour que le Gouvernement du Canada reconnaissent qu'il y a des militaires canadiens qui sont intoxiqués à l'uranium appauvri / Means of pressure so that the Canadian governement acknowledge the fact that canadian military have been poisoned with depleated uranium.

( L'événement sur Facebook )

Radio-Canada écrit (RCI Cyberjournal, 30 octobre 2011):

Un ex-soldat canadien fera une grève de la faim s'il n'est pas soigné

Un ancien soldat canadien qui affirme avoir été intoxiqué alors qu'il était en mission à l'étranger prévoit faire la grève de la faim devant les bureaux du ministre des Anciens Combattants jusqu'à ce qu'il reçoive des soins médicaux, ou qu'il n'en meure. Pascal Lacoste affirme que son état de santé a commencé à se dégrader après avoir été exposé à de l'uranium appauvri lors de sa mission en Bosnie-Herzégovine au cours des années 1990. Il annonce qu'il cessera de s'alimenter le 5 novembre.

Ce résident de 38 ans de Québec a choisi cette date parce qu'il s'attend à mourir environ six jours plus tard, le jour du Souvenir. Il soutient que le ministère des Anciens Combattants a rejeté ses demandes pour des tests de toxicité et des traitements de décontamination, même si son médecin juge que le niveau d'uranium détecté dans son corps est anormalement élevé.

Ottawa soutient que l'uranium appauvri ne représente pas une menace pour les anciens combattants puisque seulement une poignée d'entre eux aurait été en contact avec cette substance pendant leur mission.

( Note du responsable du média reseauforum.org :

Les gouvernements étasunien et britannique, avec leur allié canadien, veulent nier ce que les analystes ont déjà bien vu: les projectiles munis d'uranium appauvri, utilisés en masse sur l'Irak et sur la Serbie et le Kosovo, laissent une poussière ou oxyde d'uranium appauvri que les militaires ou les civils peuvent aspirer; des particules peuvent alors rester à l'intérieur du corps pendant des années et parfois induire des problèmes, comme la leucémie par exemple. Ces gouvernements ont peur d'avouer que ces armes —qui peuvent empoisonner sans discrimination quiconque visite les cibles frappées— ont été utilisées de manière irresponsable, c'est-à-dire avec une grave négligence pour la santé des gens autour. Ils utilisent les métaux lourds de déchets nucléaires, car ceux-ci sont très peu couteux, pour percer aisément les blindages, sans égard pour les personnes civiles (de tous âges) et militaires qui risquent d'aspirer l'oxyde d'uranium appauvri. Selon les rapports mêmes des ministères étasunien et britannique de la Défense, et ceux de leurs armées, les soldats et les populations civiles n'ont jamais été informés des risques pour la santé. Après les bombardements de la Serbie et du Kosovo, des soldats européens sont morts de leucémies et le gouvernement allemand a exprimé publiquement sa colère face au secret gardé par les gouvernements étasunien et britannique sur l'utilisation de l'uranium appauvri. Le gouvernement canadien nie les problèmes des soldats pour maintenir la ligne hypocrite d'irresponsablité de ses alliés.

-Michaël Lessard — J'ai rédigé ma propre enquête sur la question lors de mes études en Relations internationales. Mon texte résume bien les effets connus et le questionnement éthique-humanitaire: disponibles ici)