Une journée de réflexion organisée par le Centre Victor-Lelièvre (CVL) qui, depuis plus de deux ans, développe un axe social dans son action.

Une journée qui s’adresse aux personnes « accros de justice sociale », à celles qui croient qu’un autre monde est souhaitable et possible, qui s’y adonnent par leur implication dans des groupes voués au changement social ou par leur travail salarié.

Une journée rassemblant des personnes qui veulent être nourries dans leur quête de sens, creuser la mystique de l’engagement et explorer le défi subversif de l’Évangile.

Une journée de dialogue, entre des personnes engagées depuis de nombreuses années et d’autres qui le sont depuis plus récemment, entre des personnes ayant traversé plus de la moitié de leur vie et d’autres qui sont au printemps de celle-ci.

Une journée qui s’adresse aux personnes croyantes ainsi qu’aux personnes non-croyantes, dans un esprit inter-religieux et inter-spirituel.

Au programme :

A.M. Partage des expériences de chaque participantE, dans un esprit de dialogue entre les générations, à partir d’un symbole, d’un récit, d’une réflexion, d’un questionnement, d’une citation d’auteur qui a inspiré l’engagement.

P.M. Temps de réaction et d’éclairage sur quelques thématiques issues des attentes exprimées par les participantEs dans leur fiche d’inscription ou des textes qu’elles et ils ont fait parvenir (se reporter à la page 3).
SOIRÉE Comment maintenir notre désir de travailler à la transformation du monde.

L’engagement social comme chemin de spiritualité

À l’intérieur de ce processus continu qu’est notre venue au monde, l’individu arrive dans un univers déjà fait où il doit apprendre à se situer par rapport aux autres et à soi-même. Il émerge du néant pour acquérir une personnalité propre. « Connais-toi toi-même », enseignait Socrate aux jeunes pour leur indiquer le chemin particulier qu’il revient à chacun de parcourir. Ainsi, chacun apprend à dessiner les contours de sa propre vie, en s’aidant des repères légués par ses prédécesseurs.

Chez-nous en Occident, le problème actuel de la conscience, c’est qu’elle cherche à se construire sans référence à l’histoire ou à l’environnement naturel qui l’ont marquée. La postmodernité dans laquelle nous vivons possède des allures de fin de parcours. « There is no future », scandaient les punks des années 1980. La tentation alors est de vouloir s’enfermer dans l’individualisme et la consommation, en menant une vie superficielle, selon le goût du jour. D’autres sombrent dans le ressentiment et recherchent des boucs émissaires aux malheurs de la société.

Après avoir reconnu tout cela, d’autres encore choisissent de ne pas baisser les bras et veulent donner un sens à leur vie, une orientation profonde, une vision qui fait vivre. Par delà les chemins du confort et de l’indifférence, ils décident que leur liberté doit avoir des lendemains. Et lorsque la liberté humaine découvre une finalité qui donne sens à sa vie, l’individu sait qu’il a trouvé sa place et sa mission en ce monde, son rôle et son but sur Terre.

La spiritualité des gens engagés socialement s’inscrit dans une vision humaniste et égalitaire, dans une recherche constante du mieux-être des personnes appauvries et exclues. Par sa pratique, elle développe la conscience d’appartenir à quelque chose de plus grand que soi. Il s'en trouve qui appuient explicitement leur engagement sur un fondement de transcendance exprimé dans une religion, d'autres se réfèrent à une idéologie politique, d'autres, enfin, le vivent sans les mots pour nommer ce qui le porte de l'intérieur.

Si la soif de compassion, de solidarité, d’altruisme et de bonté vous habite, joignez-vous à nous pour la journée de réflexion proposée le 25 septembre prochain : L’engagement personnel et social comme expérience spirituelle. Dialogue des générations.

Yves Carrier

Pour nous aider à préparer le contenu de la session, nous vous demandons de nous faire parvenir, avec la présente fiche d’inscription, un court texte qui vous a profondément inspiré dans votre démarche spirituelle ou de quête de sens au regard de votre option de justice sociale. Ce texte doit être très court, allant de quelques phrases à deux pages.

COÛT DE LA SESSION
40,00 $ dîner et souper inclus
20,00$ pour les étudiantEs et les sans-emploi

Il ne faudrait pas que le coût de session soit un empêchement à votre participation. Si tel est le cas, veuillez nous en faire part (case à cocher dans la fiche d'inscription).

Un dépôt de 15 $ non remboursable est nécessaire pour que l’inscription soit valide, sauf pour les personnes visées par le paragraphe précédent : chèque au nom du Centre Victor-Lelièvre à l’adresse mentionnée ci-après.

Date limite pour l’inscription
Jeudi, le 2 septembre 2010

Les inscriptions sont limitées pour que le groupe n’excède pas une vingtaine de personnes, par souci d’établir un dialogue significatif et de permettre la prise de parole de toutes et tous.
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Pour tout renseignement sur la journée, contacter
Lorraine Gaudreau 418.683.2371, poste 235
ou Yves Carrier 418.525.6187, poste 221

Comité organisateur : Yves Carrier, Gérald Doré, Lorraine Gaudreau, Denise Goyette, Bernard Ménard et Annie Plamondon.