Bonjour à tous et à toutes,

J'espère que 2005 débute bien pour vous, en enthousiasme et en paix. De notre côté, l'année est déjà bien lancée, et de nouveaux projets se mettent en branle dans le comité.

Depuis plus de deux ans, nous avons lutté pour faire connaître les problèmes de la gestion actuelle des déchets et les avenues que propose la gestion écologique des ressources, suivant le principe "Zéro déchet" du Dr Paul Connett. En septembre dernier, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) a déposé un Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) ; malheureusement, celui-ci n'inclut pas la fermeture de l'incinérateur de Limoilou. Pire, les autorités vont investir plus de 50 millions pour le moderniser. Malgré cela, nous pensons que nos efforts - et ceux d'autres groupes - ont porté fruit. Le PGMR est bien meilleur qu'avant les consultations. Notre idéal de fermeture pour les environs de 2012 est toujours possible, même s'il reste beaucoup de travail d'ici là.

Pendant notre lutte et notre réflexion, il est devenu clair que les problèmes de gestion écologique des ressources découlent directement du productivisme et de la consommation. Nous prévoyons donc, dans les prochains mois, retourner aux sources des malheurs de notre société ! Voilà pourquoi nous nous intéressons à la décroissance.

La contestation de la croissance économique est l'un des fondements de l'écologie politique et sociale. Depuis quelques années, les partisanEs de la décroissance se font de plus en plus entendre sur la place publique, particulièrement en Europe. Face à la perspective chaque jour plus tangible de l’épuisement des ressources, vers lequel nous mène assurément notre développement économique actuel, fondé sur l’illusion qu’une croissance infinie est possible sur une planète finie, de plus en plus nombreuses sont les voix qui s’élèvent pour faire valoir la nécessité de plutôt s’engager vers une réduction de la production et de la consommation. Pour se sortir de l’impasse du développement, il faut prendre le chemin de la décroissance économique.

Pour que décroissance signifie vivre mieux, il faut cependant repenser et changer l'organisation de notre société. Comment faire cela ensemble ? Que fait-on de l'organisation du travail productif ? Comment satisfaire nos besoins ? Comment toucher les gens avec ces idées fort dérangeantes ?

Pour réfléchir et discuter collectivement au sujet de ces questions, nous vous invitons à l'atelier-discussion sur la décroissance viable qui a lieu ce 26 janvier (voir l'annonce ci-dessous).

Nous vous invitons aussi à écouter l’émission Radio-Terre du 25 janvier prochain, qui portera sur la décroissance. Radio-Terre, sur les ondes de CKIA 88,3 FM tous les mardis à 19 h, en rediffusion le lundi suivant à 8h.

Pour plus d'informations sur la décroissance :

Aller surfez sur www.decroissance.org, le site de l’Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable.
Lisez le livre Objectif décroissance, publié aux Éditions Écosociété. Disponible pour achat et consultation aux AmiEs de la Terre de Québec et à l’info-shop la Page noire situé au 412, 3e avenue, dans Limoilou.

Au plaisir de vous revoir,

Joëlle, pour le Comité Consommation, productivisme et gestion écologique des ressources