Plus d’une centaine de résidant-es on marché dans les rues du Faubourg hier à l'occasion de la Journée en ville sans ma voiture. Pour une deuxième année, le Comité populaire conviait la population a participe à une marche festive sous le thème « Wo les moteurs ! ».

Animé par une fanfare et agrémentée d'éléments visuels créatifs rappelant les alternatives mises de l’avant par les citoyen-nes, l'événement s'est terminé par une Fête de quartier sur le Parvis de l’église Saint-Jean-Baptiste.

À Québec comme dans les autres villes, l’utilisation massive de la voiture a de multiples conséquences néfastes sur l'environnement, la santé, la qualité de vie, l’économie et l’aménagement urbain. L’automobile et l’asphalte occupent une part disproportionnée de l’espace public, ne laissant qu’une maigre place aux trottoirs, espaces verts ou pistes cyclables qui rendent la vie en ville agréable, saine et sécuritaire. Transit, accidents, embouteillages, bruit, smog… l’automobile a un impact majeur sur la qualité de vie.

À l’occasion de la journée du 22 septembre, vouée à sensibiliser les citoyens et les autorités politiques à la nécessité de changer leurs pratiques, le Comité populaire souhaite dénoncer la timidité de la ville de Québec dans ce dossier. Dans les dernières années, de nombreuses villes dans le monde (Montréal, Vancouver, New-York, Lyon, Bordeaux…) ont mis en œuvre d’ambitieux plans de transports pour tenter de limiter les impacts négatifs de l’automobile. Québec, elle, se contente d’annoncer à la miette et selon les humeurs de l’administration, des projets comme le récent réseau cyclable. Le Comité croit que la ville de Québec doit se doter d’une stratégie claire et globale, incluant des rues partagées, un réseau cyclable étendu et utilitaire, des mesures d’atténuation de la circulation et de la vitesse dans les quartiers résidentiels en plus d’un service de transport collectifs réellement accessible, économique, performant et écologique.

Depuis plusieurs années, le Faubourg Saint-Jean-Baptiste connaît des problèmes de circulation de transit qui nuisent considérablement à la qualité de vie dans ce quartier résidentiel. Pour la seconde année consécutive, le Comité populaire profitait de la marche «Wo les moteurs» pour rappeler à la Ville de Québec son manque de cohérence dans ce dossier et l’inviter à dépasser le stade de la formulation de bonnes intentions. Malgré de nombreuses démarches des résidant-es, une pétition déposée au Conseil de ville et deux manifestations d’entrave à la circulation ce printemps, le dossier dort toujours sur le bureau du responsable du dossier des transports au comité exécutif. Contrairement à ses engagements, la division des Transports n’a pas non plus répondu aux propositions de solutions que les citoyen-nes lui ont soumises.

Véronique Laflamme
Organisatrice communautaire
Comité populaire Saint-Jean-Baptiste
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