Mme Catherine de Rambouillet (1588-1665) fut l’initiatrice « des salons ». Fatiguée des banalités de la cour, elle décide d’inviter chez elle les meilleurs penseurs et discoureurs de France. Les salons sont créés. Ils ont été, par la suite, une force en Europe pendant plus de 400 ans. Cette pratique s’est transformé depuis et les groupes de simplicité volontaire l’ont adapté de diverses façons. Ainsi sont nés les « cercles de simplicité » et les « conversation café » qui connaissent maintenant beaucoup de popularité aux E.U. Ceux-ci sont devenus, dans la région de Québec, « les ateliers d’introduction à la simplicité volontaire » qui ont cours depuis déjà 3 ans.

Pour donner suite à ces ateliers, s’échelonnant sur plusieurs semaines et avec les mêmes personnes, le Groupe de simplicité volontaire de Québec (GSVQ) veut expérimenter une nouvelle formule, soit la tenue de salons. Ceux-ci consisteront en rencontres de discussions, ouvertes à tous et portant sur plusieurs thèmes à la fois. Pour la première rencontre, au Commensal, trois sujets seront discutés simultanément à autant de tables, soit :

• « La simplicité volontaire et la famille » animé par Jacques Delorme, conférencier, membre du c.a. du Réseau Québécois pour la Simplicité Volontaire et père de 4 enfants.
« Vision de la société québécoise et de son rapport à la famille. Quelques incursions dans l'école, la maison familiale et la vie de famille, telles que vues par la simplicité volontaire. Comment la simplicité volontaire peut contribuer à une meilleure vie de famille? »

• « La simplicité volontaire et le tiers-monde » animé par Jacques B. Gélinas, auteur entre autres de « Et si le tiers-monde s’autofinançait? », conférencier et coopérant.
« Le développement harmonieux du tiers-monde nécessite la conversion à une consommation responsable, c’est-à-dire à la simplicité volontaire dans le monde entier. L’aide actuelle est-elle adéquate et comment l’améliorer? Comment le tiers-monde peut-il se financer? Les effets de la globalisation sur le tiers-monde ». Cette discussion pourra jeter les bases d’un éventuel « Comité tiers-monde » du GSVQ.

• « La simplicité volontaire peut-elle changer le monde » animé par Pascal Grenier, responsable du GSVQ.
« Plusieurs d'entre nous, qui voulions créer un monde meilleur, ont abandonné. D'où vient notre sentiment d'impuissance et de fatalisme ? Quels sont les obstacles à l'action; volets historiques et contemporains? D'abord nous changer nous-même puis nous regrouper.»

Il y aura d’abord souper libre de 17h30 à 19h00 (on peut y manger végétarien pour environ 10$ et apporter son vin. D’ailleurs une succursale de la SAQ est localisée en face du restaurant et est ouverte jusqu’à 19h00).
Ensuite il y aura regroupement pour discussion par table et thème à 19h00.

Aucune réservation nécessaire, simplement vous présenter.

Pour plus d’informations : Pascal Grenier, resp., Groupe de simplicité volontaire de Québec
(418) 660-3550 ; responsable gsvq.org

« Tous les changements sociaux commencent par une conversation »