Les suites de la conférence du mouvement coopératif: Quel projet de société pour demain?

Décembre 2011 - Bulletin sur les suites de la Conférence internationale de Lévis (du mouvement de coopératiion et des mutualités, qui s'était tenue en sept. 2010).

Congres des coop et mutualité sur le projet de société, sept. 2010 - Photo où on voit la grande salle de conférence remplie de gens assis à des tables, avec un écran géant montrant un homme parlant au micro [Palais des congrès de Lévis]

- Coordonnée par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM), l'ARUC-DTC et l'ARUC-ISDC

Dans ce bulletin, nous vous informons de l'évolution de la mobilisation entourant les Forums régionaux.

C'est déjà commencé en Abitibi-Témiscamingue (1er novembre), au Centre-du-Québec (le 16 novembre) et au Saguenay-Lac-Saint-Jean (le 25 novembre 2011). Par ailleurs, l'Année internationale des coopératives a été lancé au Siège des Nations Unies sous le thème Les coopératives pour construire un monde meilleur.

Nous présentons ensuite quelques enjeux coopératifs soit:

* Dans la rubrique démocratisation de l'économie, des articles parus dans La Presse de Montréal où Mme Monique F. Leroux, du Mouvement Desjardins, présente «les coopératives comme une alternative aux dérives du capitalisme».

* Ensuite, une entrevue où Mme Hélène Simard aborde la démarche du CQCM vers l'année internationale : comment faire mouvement en 2012 ?

* Aussi, vous trouverez le message de Juan Somavia, directeur général du BIT, pour la Journée internationale des coopératives, journée qui a pour thème cette année «Les jeunes, l'avenir de l'entreprise coopérative».

* D'autre part, concernant les rubriques sur l'urgence écologique et la solidarité internationale, vous trouverez le compte-rendu du Rendez-vous international On change de modèle, organisé conjointement par des organisations syndicales (Fondaction), coopératives (CQCM, les forestières et les agricoles) et de solidarité internationale (SOCODEVI, UPA-DI et le GESQ) le 17 octobre ainsi que le PLAN D'ACTION qui a été soumis au débat.

* Finalement, nous vous présentons le Document d'orientation qui a fait l'objet d'un important débat aux Rencontres du Mont-Blanc, 5e édition, ce 10 novembre, en vue du Sommet de la Terre Rio+20 en juin 2012, rencontre qui réunissait plus de 30 délégués du mouvement coopératif et syndical québécois.

Lire ici »»

Actions accessibles contre la loi conservatrice sur la criminalité

Plus bas, choix entre trois actions Internet simples et accessibles pour exprimer votre désaccord avec cette loi

Opposition au projet de Loi C-10 sur la criminalité du gouvernement conservateur

Alter Justice sollicite votre appui en regard du projet de loi C-10.

Le gouvernement du Canada a déposé à la Chambre des communes, le 20 septembre 2011, son projet de loi Omnibus, qui comprend 9 projets de loi présentés lors de la dernière session du Parlement. Ce projet de loi s'intitule « Loi sur la sécurité des rues et des communautés ». De nombreux organismes, dont Alter Justice, l'Association des services de réhabilitation sociale du Québec, la Société John Howard du Canada et l'Association canadienne des Sociétés Élizabeth Fry, s'opposent vivement à l'adoption d'un tel projet de loi et nous vous encourageons à joindre votre voix pour faire connaître à nos dirigeants politiques notre opposition.

Le Projet de loi omnibus C-10 en matière de justice criminelle est à la fois inutile et créateur d'injustices. Il vise directement les citoyens et citoyennes les plus vulnérables de notre société. Il en résultera le recours extrêmement coûteux à l'emprisonnement additionnel de milliers de jeunes, de personnes souffrant de maladies mentales et de personnes vivant dans la pauvreté (pour la plupart provenant des Premières nations) pendant de plus longues périodes de temps.

Pétition: télédiffusion de l'Assemblée nationale en langue des signes québécoise

Pétition : Transmission télévisée des débats en langue des signes québécoise (LSQ)

Texte de la pétition

CONSIDÉRANT QUE la langue des signes québécoise (LSQ) est la seule langue naturelle de communication des sourds qui leur est entièrement accessible;

CONSIDÉRANT QUE l'Assemblée nationale n'offre aucun service de transmission télévisée de la période des débats en LSQ;

CONSIDÉRANT QUE les personnes sourdes n'ont jamais accès à l'information diffusée lors de la période des débats;

CONSIDÉRANT QUE les personnes sourdes du Québec ne peuvent pas exercer de façon éclairée leur droit de vote à l'occasion des élections en n'ayant pas accès aux idées défendues par les différents partis politiques;

CONSIDÉRANT QUE la Charte des droits et libertés de la personne spécifie que «...toute personne a droit à la reconnaissance et à l'exercice des droits et libertés de la personne sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la langue »;

CONSIDÉRANT QUE toute personne sourde a droit d'exercer ses droits et devoirs de citoyen de manière libre et éclairée à l'occasion des élections;

Nous appuyons et supportons la demande des personnes sourdes pour que la transmission télévisée des débats de l'Assemblée nationale soit traduite simultanément en langue des signes québécoise avec sous-titrage en français.

Signer ici sur le site officiel de l'Assemblée nationale »»

Date limite pour signer : 9 février 2012 

Vie virtuelle du livre Noir Canada!

page couverture du livre: on voir M. Harper souriant à la sortie d'un avion. Des polices montées en uniforme rouge le salut et l'accueil.Comme vous le savez peut-être déjà, le mois dernier les Éditions Écosociété sont parvenues à une entente hors cour avec la compagnie minière canadienne Barrick Gold au sujet de la publication du livre Noir Canada.  Afin de mettre fin à la poursuite que Barrick Gold leur a intentée en avril 2008 pour un montant de 6 millions de dollars, les Éditions Écosociété ont cessé la publication du livre Noir Canada.

Toutefois, grâce à tous ceux et celles qui le diffuseront, le livre pourra poursuivre sa vie «virtuelle».  Pour ceux qui ne l'auraient pas encore lu et pour les autres qui voudraient le diffuser plus largement, nous vous le transmettons aujourd'hui.  Vous pouvez télécharger une copie de l'ouvrage qu'une personne anonyme a numérisé à l'adresse suivante document Adobe PDF »»
( si ce lien ne réagit pas, utilisez le bouton droit de votre souris et sélectionnez 'Enregistrer sous...' ou l'équivalent.)

 

Aussi : lettre ouverte d’un collectif d’auteurs publiée le 19 octobre dans Le Devoir »»

Non à la censure ! Oui à la liberté d'expression !

Boom minier au Québec - Évitons l’erreur minérale

– Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine !

( Québec, le jeudi 24 novembre 2011) Au moment où le Québec vit le plus grand boom minier de son histoire, la coalition Québec meilleure mine ! revient à la charge pour éviter « l’erreur minérale » et exiger des conditions beaucoup plus strictes au niveau de la protection de l’environnement et de la qualité de vie des communautés affectées par cette industrie. « L’appât des gains économiques à court terme ne doit pas nous faire perdre de vue la nécessité de faire le ménage dans les vieilles pratiques qui persistent encore aujourd’hui, tout en dotant le Québec de tous les moyens nécessaires afin d’éviter aux générations actuelles et futures d’avoir à nettoyer les pots cassés d’un boom minier mal géré », insiste Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine !

Nous résumons brièvement les points importants dans ce qui suit ...

Ce n'est pas la fin - Occupons Québec dénonce la violence exercée par la Ville de Québec

Communiqué de suivi d'Occupons Québec - 24 nov. 2011

La Ville de Québec a procédé Mardi à une opération de démantèlement du camp des Indignés Place de l'Université-du-Québec, et ce, avec une volonté stratégique de secret médiatique. À 5h45, l'heure où les citoyens sortent à peine de leur sommeil, une centaine de policiers armés a encerclé le camp des Indignés afin de procéder à l'éviction immédiate des occupants et des installations. À l'opposé de l'attitude coopérative des Indignés, la Ville a effectué cette action avec violence et dissimulation. Jamais le moindre dialogue n'a été accepté par les autorités de la Ville : elles ont campé sur leur position. Accompagné d'un camion de déménagement et d'une benne à ordures, un important déploiement des forces de l'ordre a sommé les Indignés de quitter la place dans la minute. De nombreux effets personnels ont simplement été jetés à la poubelle. Nous nous interrogeons : ces gestes n'entrent-ils pas en contradiction flagrante avec les propos du maire, lui qui se flatte d'être un Indigné ?

Loin de la dissoudre, cet événement ne fait qu'alimenter notre indignation. La procédure légale n'a pas été respectée. Nos droits fondamentaux ont encore une fois été bafoués. Nous dénonçons l'attitude trompeuse et manipulatrice de la ville qui promettait une action pacifique et annoncée. Aucun avis d'infraction n'a été émis et aucun délai (ne serait-ce que raisonnable) n'a été donné.

Occupons Québec, appuyé par une foule indignée, tient bon!

« Pourquoi sommes-nous ici. Croyez-vous que nous sommes vraiment en démocratie ? ».  « NON ! » s'est écriée la foule avec enthousiasme.  Soudain, la foule s'est mise à scander, avec force, « le peuple uni, jamais ne sera vaincu ! »...

La place de l'Université-du-Québec, sur le long du boulevard Charest Est à Québec, était bondée d'une foule de gens venus appuyer le campement.  On sentait de l'énergie dans l'air et une détermination de la part des gens qui sont restés de nombreuses heures.  L'esprit qui régnait nous a semblé un moment historique et nous allons résumer ici les événements de cette soirée particulière.

Ce jeudi soir, 3 novembre 2011, malgré le discours ce matin de Monsieur Labeaume qui clairement ne parlait que d'évincer le campement Occupons Québec, il ne semble pas que les services évinceront le campement dans les 24 prochaines heures, du moins si on en juge par les employés du Service de protection contre l'incendie et le porte-parole de la Ville venus malgré la présence de cette foule énergique et en effet indignée.

Qu'est-ce que le mouvement «Occupons Québec»?

photo: on voit des tentes, derrière il y a l'abri-bus, des arbres et le bâtiment de l'INRSphoto: un petit chemin, ayant des lumières incrustées dans son sol, mène au centre du parc. On voit des tentes à la gauche et à la droite du chemin. Plus loin, le fonds est le bâtiment de l'INRS.photo: on voit un homme qui écrit sur du carton: Une société dirigée par les intérêts des corporations n'est pas une démocratie!

Pour tous ceux qui veulent savoir ce qu’est notre mouvement, celui-ci ne se définit pas d’abord par ses objectifs mais par sa pratique. Celle-ci s’inspire, inconsciemment mais certainement, des divers camps alternatifs (Camp Action Climat, camps autogérés, No Border camp, etc.). Pour une excellente introduction à sujet, vous pouvez consulter le mémoire de maîtrise d’une anthropologue et activiste de Québec, intitulé De la production sociale du quotidien à la construction sociale de l’utopie : le Campement autogéré. Ce texte raconte, analyse et interprète l’expérience de campements qui constituent une sorte de préfiguration concrète de la société à venir. Contre l’utopie qui demeure une pure spéculation, le camp autogéré constitue une « hétérotopie », un lieu « autre » mais réel, qui articule un contre-modèle exemplaire en bordure de la société actuelle.

La grande nouveauté du mouvement des Indignés et d’Occupy WallStreet, et plus spécifiquement d’Occupons Québec et Occupons Montréal (qui établissent de réels campements qui ressemblent à de véritables micro-villages fonctionnant par démocratie directe et moyens d’échanges alternatifs), c’est qu’ils réalisent de manière « permanente » ce qui restait avant tout des événements et expérimentations ponctuelles. Occupons Québec ne s’attarde ni aux problèmes climatiques, ni aux problèmes d’immigration, ni à la pauvreté extrême qui afflige le Tiers-monde et nos villes, mais à tout cela à la fois. Alors que les divers campements alternatifs demeuraient des tâtonnements de l’altermondialisme en bordure des zones urbaines, le mouvement Occupons est la réalisation pratique de revendications pour « un autre monde » au coeur même des grandes villes. Ces événements qui « durent », ces « zones d’autonomie temporaires » (TAZ) qui persistent, produisent les noeuds d’un véritable rhizome (réseau concret, auto-organisation horizontale acentrée) qui fonctionne avec sa logique propre.

Occupons notre société - Lettre ouverte du Réseau québécois de l’action communautaire autonome

Changer le monde. Transformer la société. Éliminer les inégalités. Effectuer des changements. Voilà ce que réclament les indignés qui occupent présentement Montréal depuis quelques jours et depuis plus longtemps encore ceux installés à New York. Leurs revendications ont-elles besoin d'être plus précises? Pas nécessaire pour le moment, elles reflètent d'abord l'écœurement global face à nos systèmes économique et politique et l'ampleur des enjeux mondiaux.

Dégoûtés. Trahis. Rejetés. Voilà comment se sentent ces quelques représentants du 99%. Sont-ils pour autant rêveurs et utopistes? Non, ils entretiennent le même espoir que des milliers d'autres citoyens et citoyennes qui ne se rendront jamais piquer leur tente au Square Victoria mais qui ne partagent pas moins leurs aspirations.

Nombreux sont ceux qui ridiculisent ce rassemblement, alors que les critiques (visant souvent la jeunesse) fusent en même nombre face à une population supposément inactive, blasée et individualiste. Ils sont pourtant bien là, ils occupent une place publique au centre-ville de Montréal et ailleurs au Québec, mais ils occupent d'abord et avant tout l'espace public, l'espace citoyen. Cet espace fait de paroles, de convictions, d'actions, de discussions et d'avenir. Cet espace de partage où le citoyen reprend, de façon pacifique, la place qui lui revient et construit collectivement le demain qu'il espère.

17 octobre - Un rassemblement à Québec dénonce la complicité du gouvernement à l'égard de la pauvreté

Photo de la foule où on voit le devant de la Bibliothèque Gabrielle-Roy ainsi que la bannière Charest contre les pauvresLe 17 octobre de chaque année est officiellement, selon les Nations unies, la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté.  Une centaine de personnes, à l'invitation de regroupements communautaires de Québec (CLAP-03, Coalition régionale de la Marche mondiale des femmes, RÉPAC 03-12*), ce sont rassemblées devant la Bibliothèque Gabrielle-Roy où on pouvait voir une représentation symbolique du « filet social » subissant des coupures ainsi qu'une bannière « Charest contre les pauvres ».

Nous vous rapportons des informations partagées par diverses personnes venues manifester et nous en avons profité pour poser des questions à des membres du Collectif pour un Québec sans pauvreté, soit le regroupement national qui avait fait naître la fameuse Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale

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