Nous profitons de l'annonce ci-dessus pour aussi mentionner l'espace qui suit...

C'est la réouverture du « Drop-in femmes » pour l'hiver (NDLR: lieu sécure, sans rendez-vous, sans jugement, pour femmes ayant besoin d'un lieu sécure et chaud).  Les heures d'ouverture sont de 22 h à 8 h du lundi au samedi au 65 Notre-Dame-des-Anges. Sur place, 5 lits d'urgence sont disponibles pour les femmes.

Info : 418-641-0168.

Équiterre, en collaboration avec plusieurs autres groupes canadiens, vous invite à participer à une grande marche à Ottawa le 29 novembre 2015, pour le climat, les solutions et la justice climatique ! Cliquez ici pour vous inscrire à l'un des autobus qui s'y rendront à partir de toutes les régions du Québec...

Liens directs pour les autobus
de Québec, Saint-Apollinaire et Donnacona 

Départ de Québec et escale à Saint-Apollinaire
- au Centre Frédéric Back, vers 7 am, par Nature Québec. Environ 38 $.

Départ de Québec et escale à Donncona
- à l'université Laval, vers 7 am, par Équiterre. Environ 38 $.

Ps : ces liens permettent aussi de faire un don solidaire pour les autobus même si vous ne pouvez pas y être vous-même !

   Le projet de loi 70 constitue du travail forcé, selon ma compréhension du droit du travail (cours universitaire à la maîtrise), et j'estime que l'application de certains aspects serait illégale.  Il ne s'agit pas d'un programme d'aide qui offre des emplois et encourage les gens.  Je m'explique ...

   Les médias citent le gouvernement comme suit : « les participants *devront* accepter "tout emploi convenable" qui leur est proposé, même si ce job se trouve à plusieurs centaines de kilomètres de leur domicile.»  J'ai aussi vérifié le texte de la loi. 

   Stop sur certains mots : « devront... tout emploi proposé »... sans quoi elle n'a pas droit à un montant permettant de vivre.  Quand une personne tombe à 300$/mois, la personne se retrouve soit à la rue ou affamée : c'est la réalité ; ce n'est pas une opinion. 

   Au fait, j'ai suivi un cour de droit international du travail lors de ma MA en Relations internationales.  L'OIT résume :

la convention n° 29 sur le travail forcé de 1930, ratifiée par 177 États membres, définit le travail forcé comme « Tout travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s’est pas offert de plein gré » (il y a cinq domaines d'exceptions, dont l'armée, les prisonniers, les sentences judiciaires, etc.).

   Oui, certes, bien des gouvernements occidentaux violent les normes du travail internationales, entre autres, mais cela ne change pas le fait que le Canada et le Québec interdissent le travail forcé (les conventions ont été ratifiées).  Même si j'ai des amis qui réagissent comme si les droits n'existaient pas, tout en reconnaissant qu'ils existent dans la mesure qu'on accorde de la légitimité à ses droits (exactement!).  Rappelons aussi que ce n'est pas parce que des politiques similaires ont peut-être existées par le passé qu'elles étaient légales (ou encore moins éthiques, démocratiques, etc.). 

   Je ne suis pas contre un programme qui offre des emplois et aide les gens à sortir...  Les gens veulent être valorisés dans la vie et sentir qu'ils/elles ont leur place dans la société ! 

   Messieurs / Mesdames, dites-vous bien qu'un jour, si vous n'avez pas accès à l'assurance-emploi (chômage), ce pourrait être vous à qui on impose un emploi au salaire minimum avec des conditions douteuses auprès d'un patron tordu qui aura accepté cet éventuel programme de 'cheap labor' forcé.

- Michaël Lessard, à Québec

« La guerre est une tuerie organisée, et rien d'autre »
  War is organised murder, and nothing else.
- Harry Patch, dernier survivant britannique de la
 Première guerre mondiale

Normand Beaudet explique : Ces paroles viennent d'Harry Patch, le dernier survivant britannique de la Première guerre mondiale, mort samedi dernier. Il s'est éteint à 111 ans, dans son sommeil. Patch a survécu à la terrible bataille de Passchendaele, où 300 000 Britanniques (et 4000 Canadiens) ont trouvé la mort. Une boucherie.

C'est seulement après son centième anniversaire qu'il a décidé de parler de son expérience dans les tranchées. Ses mémoires ont été publiées il y a deux ans. Le Spectator a aussi réalisé une entrevue intéressante avec Patch la même année. Le vétéran avait affirmé à l'ancien permier ministre Tony Blair que les soldats n'auraient jamais dû être exécutés pour désertion à l'époque.