[post-FSM 2006] Il y a d’autres alternatives encore inconnues...

Un otro mondo es posible (prononcé: Oun otro moundo ess possivlé)
Ou: Il y a d’autres alternatives, encore inconnues ou non reconnues, à expérimenter.
Par: Inconnu.

Oui, un autre monde est possible, mais surtout pas dans l’optique simpliste et irréfléchie d’un changement instantané parce qu’on ne veut plus de ce qu’on a déjà.

Changer la face et l’attitude de notre gouvernement simplement parce qu’il ne suit pas les nouvelles tendances mondiales lourdes de Paris, Londres ou New York n’a pas le même impact que de changer de garde-robe parce que nous changeons de saison et qu’un changement de notre apparence s’impose pour suivre les influences de Paris, Londres ou New York. Pourtant la vision à court terme crée l’analogie entre les deux cas. Changer pour changer et être accepter dans un contexte d’uniformisation afin d’être reconnu vis à vis d’un groupe bien en vue… qu’importe le prix. De même, changer de gouvernement ne signifie pas toujours augmenter la représentativité des idées des électeurs à l’Assemblée Nationale.

Un autre monde est possible, n’en déplaise à certains, nous venons de le prouver avec le résultats de nos élections fédérales. Nous avons extirpé l’image de la corruption politique du Canada en délégitimant les Libéraux et en inculpant Paul Martin ; le NPD avec ses visées plus sociales gagne du terrain ; les Verts gagnent des votes ; le Bloc Québécois demeure représentatif au Québec; évidemment les conservateurs qui promettent des baisses d’impôts et une décentralisation de l’État ont gagné la place de l’exécutif.

Un autre monde est possible, devise mal comprise, elle fait parfois peur en rappelant à l’imaginaire collectif toutes les alternatives érigées en système qui ont déjà existées, comme une recette écrite qu’on voudrait rappliquer. Par exemple, un nouveau monde socialiste à la sauce communiste où demain tout appartiendrait à tou(te)s et où tou(te)s seraient égaux dans la redistribution des richesses et la valorisation des droits. Cette définition est déjà plus proche de nos désirs «altermondialistes» que la première image de blocus à la mondialisation qu’on nommait «antimondialisation». Mais de se revendiquer d’un seul ancien système dépoussiéré, étiqueté et temporisé, il n’en est rien.

En Amérique du Nord, à Seattle, en 1999, et à Québec, en 2001, nous avons commencé par dire non à ce fourre-tout de monde libéral à outrance où le gouvernement agi sous le poids de la compétitivité de l’économie de marché qui décide où transite l’argent avant de s’amasser dans des comptes personnels sous forme de chiffres incommensurables, incompréhensibles et de monnaie virtuelle intangible qui donne le pouvoir et une crédibilité à quelques gens riches, donc célèbres. C’est le culte de l’argent qui crée le culte de l’entreprise ou de la personne.

Maintenant nous en voulons plus, nous voulons plus de concret. Nous ne voulons pas réinventer la roue, mais nous ne voulons pas rapprêter une recette qui ne lève pas, trop fade ou qui nous donne des maux de ventre et nous laisse un goût désagréable qui nous rend amer. Du pâté-chinois bio-équitable au tofu non-transgénique pour tout le monde ? Pas tout à fait.
La diversité, on en parle beaucoup. On aime le métissage, il est tendance. Qu’il s’agisse de musique du monde, néo-punk-hardcore-électro-funk-acid-low fi-country-jazz, ou de cuisine méditerranéenne, néo-californienne, asiatique ou de festival, de semaine de la diversité culturelle ou encore de biodiversité à protéger, on en parle, on y goûte, on s’y baigne, on s’y complet. Mais qu’en est-il de la diversité des idées et des expériences humaines dans l’histoire contemporaine ? Sommes-nous à ce point blasé de notre propre intérêt que l’on considère, de la même façon naïve, en être rendu au même sommet qu’avec la musique qu’on dit ne plus réinventer depuis Jimmy Hendrix, les Beatles ou Elvis et Miles Davis ?

Je reviens tout juste d’un lieu de rencontre de partage d’idées et d’expérience en territoire inconnu mais familier. Moi et quelques centaines de québécois revenons du Forum Social Mondial (FSM) de Caracas au Venezuela qui a duré du 24 au 29 janvier. Même si aucun des journaux québécois que nous avons consulté en voyage ou à notre retour (sauf ceux des ONG) ne traite du sujet dans ses pages, il était clair pour nous, de différentes générations (17 à 60ans) et de différents milieux (communautaire, éducation, droit, économie, sciences politiques et sociales, culture) qu’un partage d’idées et d’expériences entre habitants des Amériques (liés par des accords commerciaux, des langues, des culture et une histoire) est nécessaire aujourd’hui. L’expérience va de soi si nous voulons que notre vaisseau-terre ne devienne pas un rafiot envahie de cadavres dont les survivants ronger par le scorbut et l’esprit de survie au détriment de l’autre, parce que ses voiles sont déchiquetées ne le portent plus et que le capitaine a coulé les canots de sauvetage avant de se sauver avec les richesses qu’on lui a permis d’amasser au dépend de peuples conquis.

J’ai des ami(e)s ici qui ont soif d’en savoir plus sur cette « fête rebelle annuelle où des anciens communistes et des néo-hippies vont fumer des pétards, scander des slogans vieux comme la révolution et tripper sur des utopies inaccessibles, de surcroît, dans un pays totalitaire où le dirigeant est le fils spirituel de Fidel Castro ».

Bien sûr, j’ironise avec cette synthèse réductrice et caricaturale des idées reçues et des questionnements au sujet du FSM des Amériques et du laboratoire politique du Venezuela actuel.

Les gens ne sont ignorants que parce qu’ils ne savent pas. Ne pas savoir n’est pas toujours directement lié à un désintérêt ou à la naïveté. Est-ce parce que la nouvelle conforme à l’intérêt public général de la masse doit être actuelle, analysable, circonscriptible, définissable par le journal pour être vendeuse que l’on ne retrouve rien au sujet d’une assemblée citoyenne de volontaires des trois Amériques ? Cette nouvelle n’est-elle pas d’intérêt public si des gens ont décidé d’investir temps et argent de leur poche ou demander du financement afin d’offrir leurs services au retour pour diffuser l’information de ce qu’ils ont vu et entendu ?

J’en appelle personnellement a chacun(e) des participant(e)s à écrire et envoyer le résumé de leur propre expérience à tous les médias qui leur sont accessibles. J’en appelle personnellement a chacun(e) des participant(e)s à écrire et envoyer le résumé de leur propre expérience à tous les médias qui leur sont accessibles. Nous sommes d’abord une diversité d’individus, de sens et d’impressions. Permettons-nous d’exprimer notre voix personnelle avant de la joindre à celle des autres. C’est dans la multiplicité des interventions personnelles appuyées par celles des groupes qu’on arrivera à une forme d’information la plus objective qui soit sur le Venezuela et l’essence du FSM.

Activités en continu

Émissions de radio alternatives à Québec (mai 2020)

Un i avec des ondes arrondies sur son côté gauche et droite. Il s'agit en fait du logo du réseau Indymedia, mais avec un style bleuté et dégradé élégant   Nous vous offrons une grille horaire des émissions qui abordent divers enjeux sur les ondes radios communautaires de CKIA (88,3 FM), CKRL (89,1 FM) et CHYZ (94,3 FM).  Nous souhaitons donner plus de visibilité aux émissions radiophoniques indépendantes ayant un caractère engagé ou même progressiste. »»»

PING! Formation EN LIGNE gratuite à Internet

Affiche : un côté gris pâle, à travers lequel on discerne un clavier floue. « PING ! »  Nommes les sujets des modules (voir l'annonce ici). Logo du gouvernement du Québec qui appuie.Nouveau : les ateliers-formations sont désormais en ligne !  Elles sont donc disponibles à distance.
L'annonce | Info: Alizé Taquoi
alize.taquoi /arobas/ communautique.quebec / 514-660-4600  

  La CDEC de Québec est fière d'être associée à Communautique pour offrir des formations gratuites pour contribuer à l'amélioration des compétences numériques (Internet) des personnes en situation de pauvreté et des personnes âgées. 

    • Il y a six modules, que vous pouvez suivre dans n'importe lequel ordre
      • Fonctionnement d'un ordinateur 
      • Recherche sur le Internet et souces fiables
      • Utilisation du courriel
      • Effectuer des transactions en ligne et protéger son identité
      • Médias sociaux
      • Utiliser les services en ligne, dont les services gouvernementaux.

Ateliers grands publics - Métiers d’art pour tous/toutes à Québec

   Située au cœur du dynamique quartier Saint-Roch, la Maison des métiers d'art de Québec offre des ateliers grand public animés par des artisans-créateurs professionnels, dans un contexte de formation favorisant une pédagogie individualisée.  Les locaux de la MMAQ sont vastes et dotés d'équipements spécialisés. 

Plus de 30 ateliers, dont céramique, sculpture, textile, dessin, etc. !

  • Les ateliers durent entre 6 et 30 heures et le coût varie entre 98 et 265 $, que vous pouvez payer en deux versements.  Toutes les inscriptions se font en ligne (ne pas confondre avec paiement) dans l'article de l'atelier sur le site de la MMAQ.

Savoir.tv - Tant de choses à découvrir gratuitement

    Un grand nombre de vidéos de qualité, sur divers sujets sont à votre disposition gratuitement sur le site savoir.tv.  Les sujets sont variés : divers enjeux démocratiques, environnement, histoire, l'inclusion des personnes différentes, santé, sciences en tout genre, solidarité et coopération internationales, etc.

Le Savoir.TV est un organisme sans but lucratif dédiée à la diffusion et à la vulgarisation des connaissances et de témoigner de l'effervescence des milieux de création du savoir.

Logo de l'émission Planète Terre : un globe terrestre sur un fond de nuages cosmiques bleu vaporeux. Les continents sont blancs. Recommandé par le CESIQ.

Ateliers et services gratuits dans Vanier et Duberger (45ans+)

Logo : dessin d'un phare maritime.   À tous les mois, pour les personnes de 45 ans et plus, il y a plusieurs ateliers/rencontres sur divers thèmes organisés par la Fraternité de Vanier, ainsi que des services utiles dont notamment des repas chauds à domicile (! 5.5 $) et un transport pour vos rendez-vous médicaux (il faut contribuer au coût de l'essence seulement) !

Exemples de thèmes des rencontres : les Neurones grises à la Bibliothèque Duberger, la cuisine, les émotions et le rire, etc.

Site ou appelez 418-683-2400 / fraternitedevanier /arobas/ videotron.ca

SPOT : clinique itinérante

Logo: le O et le T ont un rond, comme une tête de personnages. Clinique communautaire de santé et d'enseignement.   SPOT est une clinique à l'intention des personnes marginalisées et de celles en situation de vulnérabilité sociosanitaire, non rejointes par l'offre de soins et services.  Il y a aussi un point de services au YWCA Québec dédié à la santé des femmes (incluant trans et queer) depuis 2019.  En plus d'offrir des soins et services adaptés, permettra de former, dans un contexte de collaboration interdisciplinaire, une relève professionnelle sensibilisée aux enjeux sociaux et aux besoins de santé de cette clientèle. 

   Elle est le fruit d'une grande collaboration des intervenant-es de terrain, universitaires, étudiant-es et des services de santé de la Capitale.

 www.cliniquespot.org ou 418-803-3398

 

Comité CPU3S : un lieu d'entraide et de partage des expériences qui organise des sorties pour tous/toutes. Contact - Simon Vermette : pairaidant /arobas/ cliniquespot.org

Comité SPOT UL (université Laval) : voir leurs activités sur Facebook

Expositions ...

Pour les expositions et les activités artistiques,
nous recommandons l'agenda offert par la Ville de Québec
et le média Quoi faire à Quebec

Voir aussi notre section Médias alternatifs.