Par: Michael Walsh
Association Québécoise des Amis(es) de Cuba

Cuba a été, ces derniers temps, victime d'une campagne sans précédent de salissage et de désinformation. Il va s'en dire que cette campagne a été orchestrée par la super puissance américaine, qui depuis 45 ans, impose un blocus criminel et génocide à ce petit pays du Tiers Monde.

Mais venant de la puissance hégémonique, la désinformation a de plus en plus de mal à passer, comme en fait foi, à chaque année, le vote majoritaire à l'ONU pour demander la fin du blocus US.

Il reste donc à L'Empire d'accentuer la fabrication d'une image hostile de Cuba, afin de justifier l'embargo, et de préparer un opinion mondiale, défavorable à l'expérience cubaine. Cuba étant sur la liste noire du Pentagone comme « état voyou », donc susceptible de faire les frais d'une guerre préventive.

Reporters sans Frontière (RSF) dont la mission est de défendre la liberté d'expression, semble étrangement mandaté de s'en prendre tout spécialement à Cuba. Près de 200 journalistes ont été tués, ces dernières années dans le monde. Pas un seul était cubain, et pourtant, Robert Ménard, directeur de RSF, s'est donné comme priorité..........Cuba.

Des études ont révélé que le financement de RSF, sensé provenir de la vente de calendriers et de tableaux, pour les 2/3, proviendrait plutôt de la NED( National Endowment for Democracy) organisme américain dont une des buts principaux est le renversement du gouvernement cubain.

De plus, Ménard entretient des liens étroits avec les milieux anti-castrises et terroristes de Miami, ce qui vient confirmer encore plus son mandat principal de combattre la révolution cubaine et ce, bien loin en avant de sa supposée mission de défendre la liberté d'expression. La désinformation de RSF sur Cuba a été virulente tout au long de la dernière année, dans une foule de journaux, revues, soirées spéciales, même à la commission des droits de l'homme de l'ONU à Genèves où Ménard et son ONG, ont été expulsé et ont perdu pour une année au moins, leur accréditation.

Suite à l'appui grandissant qu'obtient Cuba en Amérique Latine, la panique s'est récemment emparé de l'administration américaine, qui s'est empressé de convoquer une rencontre extraordinaire du sommet des Amériques, à Monterrey, au Mexique. Mais, le message de l'Empire n'a pas passé et Cuba, quoique absent, a été défendu par plusieurs pays présents, qui ont refusé la ligne dure que préconisait Bush envers le pays et son dirigeant, Fidel Castro.

Cuba et son peuple sont un exemple pour beaucoup d'autres pays du Tiers-Monde, et c'est bien ce qui fait peur à l'impérialisme américain.
C'est aussi la démonstration vivante qu'un autre monde est possible.

- Michael Walsh
Association Québécoise des Amis(es) de Cuba