D'abord, les deux nouveautés ... 

Création du Comité de solidarité inter-communautés

L'Assemblée a créé un comité au sein du RéseauFS-QCA qui a pour mandat de s'informer des situations d'injustice vécues par des communautés ou des individus des Premières Nations et de voir si des appuis sont demandés et seraient à propos et positifs.

Ce comité a aussi pour mandat de collaborer avec la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine.
[ Des modalités de fonctionnement ont aussi été nommés pour ce comité.]

Sortons du pétrole et des autres énergies fossiles

L'assemblée générale du RéseauFS-QCA a déclaré son appuie aux luttes citoyennes contre le développement des énergies fossiles (gaz, pétrole, etc.).

Mission altermondialiste

Comment :

• Relayer l'information des groupes qui appuient les droits des peuples face aux abus d'entreprises souvent canadiennes
• Soutenir les actions organisées par les groupes existants et, au besoin, en organiser
• Soutenir la mobilisation pour le Forum social des Peuples de 2014
• S'informer et se solidariser davantage avec les Premières Nations du Québec (nouveau comité)

Soutenir les groupes qui mènent des luttes dans la région 

Comment :

• Participer à la Coalition pour la justice sociale
• Participer au comité de préparation du 1er mai
• Maintenir et développer le Media reseauforum.org
• Publier davantage d'information régionale concernant les luttes des travailleurs-euses.  

Comité de coordination 2014

Les membres élus de 2013 ont été ré-élus : Charles-Eugène Bergeron, Fernand Dorval, Bernadette Dubuc, Michaël Lessard (Responsable des communications/Média), Françoise Roinsol (Finances).

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Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches

Plan d'action 2014 | PV Assemblée de fév. 2014

Le Réseau du Forum social de Québec Chaudière-Appalaches a offert son appui aux campagnes suivantes...
 

• Annonces en appui aux pétitions pour la divulgation des accords commerciaux négociés en secret, en particulier l'accord Canada-Europe (annonce).
   
• La conférence du 29 janvier 2014 (Minières au Nord et au Sud: mêmes enjeux) témoigne de notre appui au travail de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine et de Mines Alertes.
   
• Annonces en appui au Forum social des peuples.
   
• Appui à l'idée d'un forum social mondial polycentrique, incluant Montréal, tout en exprimant notre préoccupation quant au fait que « trop de participant-es potentiels ne pourront se rendre au Québec étant donné que les visas sont souvent refusés ». Cette inquiétude fut exprimée par un grand nombre d'organismes.
   
• Annonces et articles pour dénoncer les menaces de morts et les assassinats contre des militant-es au Guatemala et en Colombie qui critiquent des compagnies canadiennes (un exemple: article).
   
• Appui de principe au mode de scrutin proportionnel proposé par le Mouvement pour une démocratie nouvelle (campagne 2013, Solution démocratique).
   
• Demande d'adhésion à la Coalition nationale opposée à la tarification et à la privatisation des services publics.
• Aussi membre de la Coalition pour la justice sociale de Québec-Chaudière-Appalaches.
   
• L'Assemblée générale a appuyé la campagne du CAPMO pour un tarif préférentiel du transport en commun pour les personnes à faible revenu. 

Bilan 2013 - Déposé à l'Assemblée générale de 2014

Des membres  de Développement et Paix discutent avec la députée  fédérale de Québec Annick Papillon de la création d’un poste d’ombudsman indépendant dans le secteur minier du Canada

Dans la foulée de la campagne « Une voix pour la justice », le 23 janvier 2104, un groupe de membres de Québec de Développement et Paix —composé de Sr Micheline Matte (SJSV), Sr Julienne Paré (CND), messieurs Eddy Slater, Charles-Eugène Bergeron et Daniel Allaire— ont remis à la députée fédérale de Québec, Mme Annick Papillon, une pétition de soixante-cinq signatures demandant la création d’un poste d’ombudsman indépendant dans le secteur minier du Canada.  Sensibilisée à cet enjeu de justice éco-sociale, Mme Papillon a accepté de déposer cette pétition à la Chambre des Communes. Qui plus est, d’ici son dépôt officiel à Ottawa les gens de la circonscription peuvent signer cette pétition au bureau de la députée, sis au 275, boul. Charest Est à Québec.

 « Malgré le rejet in extremis en 2010 du projet de loi C-300 présenté par le député du parti libéral John McKay, projet qui aurait rendu responsables les compagnies minières canadiennes de leurs actions à l’étranger, Développement et Paix poursuit avec courage ses démarches, en dépit d'une réduction de 65 % des subventions reçues pour le quinquennat 2011-2016 de l’Agence canadienne de développement international (ACDI).  Plus de 500 000 Canadiennes et Canadiens ces dernières années ont appuyé formellement la création d’un ombudsman » de déclarer Charles-Eugène Bergeron bénévole au comité interdiocésain du plaidoyer de Développement et Paix pour l’Est du Québec.

Par le Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC), 31 janvier 2014

- La déclaration conjointe suit (Canada/Québec, États-Unis, Mexique) 

Plus d'une centaine de représentantes et représentants des mouvements syndicaux, écologistes, féministes, paysans et autochtones du Québec, du Mexique, du Canada et des États-Unis ont participé à un forum multisectoriel à Mexico afin de faire le bilan de l'ALÉNA. Le constat est clair : l'ALÉNA n'a pas rempli ses promesses de prospérité pour les travailleuses et travailleurs et la population en général. Les données et les analyses présentées ont plutôt permis de constater que les droits humains, les conditions de vie et de travail de la grande majorité ainsi que les écosystèmes se sont détériorés depuis la signature de l'ALÉNA, alors que les inégalités se sont considérablement creusées, au profit des 1 % les plus riches.

Par exemple, le salaire minimum mexicain n'est que de 150$US par mois, plus de trois fois inférieur au prix du panier de consommation de base! Le libre marché renforce le modèle de société patriarcal; l'exploitation des femmes dans les manufactures mexicaines comme chez certains géants du détail au Québec sont des exemples très concrets de cette dynamique. Aux États-Unis, les organisations syndicales et des chercheurs évaluent que l'ALÉNA a entraîné la destruction d'un million d'emplois depuis 20 ans.

Par contre, les « droits » des multinationales et des investisseurs ont été considérablement renforcés par l'ALÉNA, notamment parce que les entreprises étrangères peuvent poursuivre les gouvernements qui adoptent des mesures qui limiteraient leurs profits. C'est le mécanisme qu'utilise l'entreprise Lone Pine, qui poursuit actuellement le gouvernement canadien en raison de l'interdiction permanente de forer pour trouver pétrole ou gaz naturel dans l'estuaire du St-Laurent à la suite d'une évaluation environnementale rigoureuse. Pour Lone Pine, cette décision est « farfelue » et elle exige un dédommagement de 250 millions de dollars.

- Caroline Lepage, journal L'Express (Drummondville), 11 janvier 2014.

Les nouveaux membres du Collectif, Moratoire, Alternatives, Vigilance, Intervention (CMAVI) se sont réunis à Drummondville, samedi. Ses militants continuent de lutter en faveur d'un moratoire contre l'exploitation des gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent, tout en prônant des solutions alternatives qu'offrent les énergies renouvelables.

Le CMAVI s'intéressera de près aux énergies renouvelables

Ce collectif mènera sa bataille parallèlement à celle du Regroupement Interrégional sur le Gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL). Le vote tenu à l'automne 2013 demandant que le moratoire contre les gaz de schiste s'étende à l'ensemble du Québec au lieu d'être limité à la vallée du Saint-Laurent en a déçu certains. Qui plus est, la liste des hydrocarbures sur lesquels le regroupement se penchait s'allongeait.

Devant ce constat, des militants ont décidé de fonder une nouvelle organisation pour revenir à la mission de base. L'ancien porte-parole du RIGSVSL, Serge Fortier, a repris ses fonctions, cette fois à la barre du CMAVI. «Nous terminons l'ouvrage que le RIGSVSL a commencé», clame-t-il. Des militants demeureront actifs dans les deux organisations.

« Ça fait trois ans qu'on demande ça. On a fait la preuve que les gens de la vallée du Saint-Laurent n'en veulent pas. On veut que ça se rende à terme », poursuit-il, en parlant du moratoire.