Je ne suis pas l'auteure des mots suivants mais des familles se battent dans un quartier de Charlesbourg; faîtes tourner pour que ça ne passe pas sous silence !

Faîtes suivre à tous vos contacts courriel, il faut dénoncer ce qui se passe dans Maria Goretti

Le Conseil municipal de la ville de Québec s'apprête à adopter le 7 novembre à 17h 00 le projet RVQ 1845 qui permet la construction d'un complexe de 175 condos sur 6 étages en plein cœur d'un quartier résidentiel unifamiliale. La population par 3 fois a soulevé les nombreux problèmes associés à ce projet démesuré pour leur quartier. Faisant fi des récriminations de la population et de leurs commentaires, le Conseil de Ville décide de faire passer ce projet en force en utilisant l'article 74-4 alinéa 3 de la Charte de la ville de Québec. La ville retire aux citoyens toute possibilité de se prononcer par voie référendaire. La volonté du promoteur qui s'acoquine avec la ville a préséance sur les valeurs fondamentales de la démocratie.

Si vous avez des contacts, relayez l'information

Rétrospective

Les résidents du quartier Maria-Goretti se sont massivement prononcés contre le projet d'implantation de 175 condos sur 6 étages sur un terrain en plein cœur de leur quartier. Faisant confiance à la démocratie, ils applaudissent la conseillère Morin-Doyle qui décide en compagnie des autres conseillers de retirer le projet de l'ordre du jour. Elle leur promet alors une rencontre pour connaître les vues des citoyens. À l'issue de cette rencontre, nous croyons en nos institutions lorsqu'ils nous assurent que la ville va travailler avec la population.

Et quel ne fut pas notre surprise et notre indignation de voir une nouvelle assemblée publique non référendaire sous couvert de l'article 74-4 alinéa 3 de la charte de la ville de Québec, cette fois-ci le 2 novembre. À la lecture des documents disponibles, nous constatons que c'est quasiment le même projet, encore plus surdimensionné.

Quelle belle manœuvre politique, retirer le projet au mois de mai et le faire passer en force grâce à l'article 74-4 au mois de novembre. Retirer à tout un quartier la possibilité de s'exprimer par la voie du référendum. Ces mêmes citoyens qui ont soulevé des problèmes techniques. La ville aurait fait faire des analyses.

Nous demandons à les consulter. Nous attendons toujours. La ville dans sa grande précipitation a oublié de considérer l'augmentation de la circulation automobile. Une école se situe juste en face du projet. On ne sait même pas si le réseau d'aqueduc et d'égout peut supporter un ajout de population aussi importante, il y a déjà des déficiences. . La ville ne fournit aucune explication. De l'aveu même de la conseillère d'arrondissement lors de la consultation publique, il faut en finir et vite avec ce projet. Il doit être adopté.

Quel est l'urgence, si ce n'est pour le promoteur.

Pourquoi défigurer un quartier alors que les citoyens sont prêts à travailler avec la mairie pour la réussite et l'intégration du projet ?

Pourquoi la ville refuse d'abaisser la hauteur comme suggéré par les citoyens. À cette question le conseiller François Picard présent lors de l'Assemblée publique du 2 novembre répond par article 74-4 alinéa 3. Il faut en déduire ceci, si on construit sur moins de 6 étages, on ne rencontre plus le critère de cette article à savoir avoir une superficie de plancher supérieur à 25 000 m2.

Les autorités municipales contournent allègrement les lois municipales et oublie l'un des principes fondamental grâce auquel ils siègent au conseil municipal la démocratie et le vote citoyen.

Aidez-nous, à dénoncer cet état de fait, chacun de nous détiens le pouvoir de l'information en faisant suivre ce courriel à ses contacts. Les citoyens de la ville de Québec ont le droit de savoir ce qui peut arriver demain dans leur quartier.