Le 14 novembre 2020, les travailleuses et travailleurs du secteur public de la CSN se mobiliseront pour exiger que le gouvernement agisse maintenant po
En 2019, selon l'Organisation internationale pour les migrations, on compte 258 millions de migrants internationaux dans le monde, contre 220 millions en 2010 et 191 millions en 2005, dont 150,3 millions de travailleurs migrants, 4,8 millions d'étudiants, 25,4 millions de réfugiés enregistrés, 124,8 millions de femmes et 36,1 millions d'enfants. Ces chiffres indiquent que 3 % de la population mondiale vit dans des pays autres que ceux de leurs pays d'origine. Pourtant, des murs s'érigent, des frontières se ferment, des migrants à la recherche de protection internationale ou de meilleures conditions de vie sont empêchés de quitter leur pays d'origine ou de transit. À cela s'ajoutent les nombreuses violations aux droits humains dont font l'objet les migrants dans leur parcours qui se matérialisent par les 40 000-50 000 de morts et de disparus dans la Méditerranée et la mer Egée, dans le désert du Sahara ; les atteintes à la dignité humaine des migrants dans les pays d'accueil et de transit entre autres.
La réponse de la communauté internationale se mesure à travers de deux prismes : juridique et politique. Les limites juridiques manifestes combinées avec les politiques migratoires restrictives et les paradigmes sécuritaires des 30 dernières années dans le monde, nécessitent une analyse.
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